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"La gauche va mourir"

Presse française, Lundi 16 juin 2014. Au menu de cette revue de presse, le bras de fer entre le gouvernement et les grévistes de la SCNF, et les intermittents du spectacle. Le début des épreuves du bac et l’examen réussi des Bleus.

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A la Une de la presse française, ce matin, le début d’une semaine à haut risque pour le gouvernement, qui a choisi d’afficher sa fermeté face aux mouvements sociaux qui se durcissent, à la SNCF et chez les intermittents.
«Valls choisit l’épreuve de force», titre Libération, qui demande si le gouvernement va pourvoir «tenir», tant sa popularité est «famélique», et sa majorité «désenchantée et frondeuse». Manuel Valls a tiré la sonnette d’alarme sur le risque de voir «la gauche mourir» et «Marine Le Pen au second tour de la présidentielle de 2017». «Il faut de l’autorité et de la fermeté pour gouverner la France», a-t-il ajouté. Libération, évoque un lien «brisé», «entre les plus hauts niveaux de l’Etat et un certain nombre de représentants des catégories sociales les plus fragilisées par la crise».
Grogne chez les cheminots, les intermittents et les chercheurs: «la cote d’alerte sociale est dépassée», estime l’Humanité. «La gauche peut mourir», a lancé Manuel Valls: «comment ne pas en faire le constat quand malgré le cri de détresse et de colère de l’électorat de gauche, un président de la République et son Premier ministre s’acharnent à en détruire les valeurs, à en brouiller les repères, à la dévitaliser?».
Pour le Figaro, le président et son Premier ministre se retrouvent «sous le feu des ultras» de la CGT, du PS et des Verts. Le journal décrit «des salariés du secteur public, (la SNCF), protégés par un statut en or massif, bénéficiant d’un système de retraite exceptionnellement favorable, payés lorsqu’ils font grève, (qui) s’autorisent à bloquer le pays et à plonger dans l’angoisse quelque 700 000 candidats au baccalauréat». «Quel autre pays que la France autorise une situation aussi scandaleuse?»: «inutile de chercher, il n’y en a pas».
La grève à la SNCF se poursuit, alors que débutent ce matin les épreuves du baccalauréat. Le Parisien donne la mesure du sacro-saint examen français, un «monument national» créé par Napoléon qui coûte très cher à l’Etat: plus de 53 millions d’euros, cette année, soit 80 euros par candidat.
 Une bonne nouvelle, tout de même: le match France/Honduras a été
 couronné par la victoire des Bleus, 3 buts à 0. Voilà «les Bleus qu’on espérait»: soulagement, indéniable, à la Une du Parisien.
Grâce au doublé de l’attaquant Karim Benzema, les Bleus viennent de lancer parfaitement leur Mondial, ce qui leur vaut les remerciements de l’Equipe: «Karahymne à la joie»!
«A l’Elysée aussi, on a vibré», rapporte le Parisien, qui nous apprend qu’une vingtaine de médaillés olympiques et paralympiques ont assisté au match dans la salle des fêtes, aux côtés de François Hollande.
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