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Reconfinement en Irlande et au pays de Galles, bars et restaurants fermés et couvre-feu en Belgique... De nombreux pays européens durcissent leurs mesures de lutte contre l'épidémie de coronavirus alors que le nombre de cas recensés depuis le début de la crise sanitaire dépasse désormais les 40 millions.

Depuis que le bureau de l'OMS en Chine a fait état de l'apparition de la maladie fin décembre, la pandémie liée au nouveau coronavirus a fait au moins 1 114 499 morts, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles lundi 19 octobre. Par ailleurs, plus de 40 millions de cas d'infection ont été officiellement diagnostiqués depuis le début de l'épidémie.

Les États-Unis sont le pays le plus touché tant en nombre de morts que de cas, avec 219 676 décès, suivis par le Brésil avec 153 905 morts, l'Inde avec 114 610 morts, le Mexique avec 86 167 morts et le Royaume-Uni avec 43 646 morts.

L'Irlande et le pays de Galles se reconfinent

En Irlande, le Premier ministre Micheal Martin a annoncé lundi soir un quasi-reconfinement du pays pour six semaines, à partir de minuit mercredi soir. Les écoles resteront cependant ouvertes.

Les commerces non essentiels devront fermer, les restaurants et les pubs ne pourront plus faire que de la vente à emporter et les déplacements à plus de cinq kilomètres de chez soi seront proscrits.

De son côté, le pays de Galles a décrété un confinement de deux semaines à partir de vendredi pour tenter de briser la deuxième vague du Covid-19, prenant les mesures les plus strictes dans un Royaume-Uni qui aborde la question en ordre dispersé.

Confiné d'un bloc le 23 mars lors de la première vague, le pays le plus endeuillé en Europe par la pandémie réagit à la résurgence de manière localisée, après des mesures concernant l'Angleterre annoncées fin septembre.

Couvre-feu et bars fermés en Belgique 

Cafés et restaurants ont gardé portes closes lundi en Belgique, une restriction d'au moins un mois jugée "catastrophique" par la profession mais que le gouvernement justifie par l'envolée des contaminations.

La mesure se double d'un couvre-feu entre minuit et 5 h du matin à compter de lundi soir dans un des pays européens les plus endeuillés par la pandémie par rapport à sa population.

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Covid-19 : plus de 40 millions de cas d'infection depuis le début de l'épidémie

Nouvelles restrictions en Suisse 

Depuis lundi, les rassemblements spontanés de plus de 15 personnes dans l'espace public sont interdits en Suisse, le port du masque est obligatoire dans les espaces clos accessibles au public et les manifestations privées de plus de 15 personnes sont réglementées.

Le canton de Berne est par ailleurs le premier du pays à interdire à nouveau les manifestations de plus de 1 000 personnes, une décision qui devrait impacter le football et le hockey professionnels.

Brigitte Macron à l'isolement

De son côté, la France a enregistré 13 243 cas supplémentaires de contamination par le nouveau coronavirus en 24 heures, selon les chiffres publiés lundi soir par les autorités sanitaires. Un bilan nettement inférieur aux données du week-end : le nombre de contaminations journalières était monté dimanche à 29 837 après 32 427 samedi, un record depuis le début de l'épidémie. Mais les données du lundi sont généralement en recul par rapport aux autres jours de la semaine.

Avec 146 décès supplémentaires liés au COVID-19, le bilan de l'épidémie en France s'élève désormais à 33 623 morts depuis le début de l'épidémie.

Brigitte Macron, considérée comme cas contact depuis lundi, va observer une période d'isolement de sept jours conformément aux directives sanitaires, a-t-on appris auprès de son entourage. L'épouse du chef de l'État "ne présente à ce jour aucun symptôme de la maladie".

Plan de relance européen 

"Il est crucial" pour le relèvement de la zone euro, où les nouvelles mesures de restriction "pèsent sur la reprise", que le plan de relance européen "soit un succès" et l'argent versé au plus tôt, a mis en garde lundi dans un interview la présidente de la BCE, Christine Lagarde. 

Les négociations sur ce plan exceptionnel de 750 milliards d'euros, adopté en juillet par les Vingt-Sept pour aider les États membres à faire face aux conséquences économiques de la crise sanitaire, achoppent notamment sur le refus de la Pologne et de la Hongrie de conditionner les subventions européennes au respect de l'État de droit.

Avec AFP