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Dix chansons de Johnny Hallyday qui ont marqué les Français

Johnny Hallyday était l'icône du rock à la française. Ses succès, entrés dans la mémoire collective, émaillent une carrière d'une longévité exceptionnelle commencée en 1960. Retour sur dix titres qui ont marqué la musique française.

La France est en deuil après la mort de Johnny Hallyday des suites d'un cancer dans la nuit du mardi 5 au mercredi 6 décembre.

L'"idole des jeunes" a enregistré 50 albums studio et vendu quelque 100 millions de disques, en près de 60 ans d'une carrière entamée en 1960 et également marquée par de très nombreux enregistrements "live".

Du premier succès rencontré au tout début des années 1960 avec "Souvenirs souvenirs", jusqu'à "Un dimanche de janvier" chantée en 2016 après les attentats de Paris en 2015, retour sur dix chansons emblématiques de la carrière de Johnny Hallyday.

"Retiens la nuit" (1961) : avec ce titre écrit par Charles Aznavour, Johnny n'est pas seulement "l'idole des jeunes" qu'il chantera en 1962, il gagne ses galons d'interprète.

  
"Le pénitencier" (1964) : tout en effectuant son service militaire, Johnny rencontre un de ses plus gros succès avec cette adaptation du standard américain "The House of the Rising Sun", qui évoque plutôt une... maison close.

 
"Noir c'est noir" (1966) : ce nouveau tube n'a pas été écrit pour refléter ses états d'âme, mais Johnny va mal. Sylvie Vartan a demandé le divorce, le fisc le rattrape et il tente de se suicider avant de se produire à la Fête de l'Humanité.

"Que je t'aime" (1969) : l'année se veut "érotique", mais Johnny reste romantique, ce qui ne l'empêche pas de susciter l'hystérie de ses fans à chaque fois qu'il interprète ce hit. Il en héritera le fameux "ah que" inventé à ses dépens par les Guignols de l'info.

"La musique que j'aime" (1973) : toute la musique qu'il aime, "elle vient de là, elle vient du blues". Johnny a 30 ans, il chante enfin ce qui lui ressemble le plus et engrange un classique supplémentaire.

"Ma gueule" (1979) : Johnny muscle son jeu. Il cherche une chanson inédite pour sa rentrée sur scène et trouve une perle avec ce morceau du parolier Gilles Thibaut qui l'avait initialement écrit pour... Alice Sapritch. Plus grave, le compositeur Pierre Naçabal, poursuivi pour plagiat, se suicide, avant d'être finalement blanchi.

"Quelque chose de Tennessee" (1985) : depuis le début des années 1980, Johnny se sent comme un "chanteur abandonné". Michel Berger le relance sur la voie du succès avec cette ballade, hommage au dramaturge américain Tennesse Williams, cité en introduction par Nathalie Baye qui lit un passage de "La Chatte sur un toit brûlant".

"Je te promets" (1987) : revenu au sommet, Johnny veut y rester et embauche l'autre auteur-compositeur en vogue de l'époque, Jean-Jacques Goldman. Ce single est devenu incontournable en concerts comme "Laura", "J'oublierai ton nom" ou "L'envie", tous issus de l'album "Gang".

"Allumer le feu" (1998) : devenu celui qui bat des records d'affluence, du Parc des Princes au Stade de France, en passant par Las Vegas, Johnny trouve son hymne fédérateur avec ce tube taillé pour la scène.

"Un dimanche de janvier" (2016) : après plusieurs albums sans relief, Johnny revient au premier plan avec l'album "De l'amour" et ce titre qui évoque les marches ayant suivi les attentats contre Charlie Hebdo et l'Hyper Cacher.