
Le journaliste et éditorialiste Bruno Roger-Petit a été nommé mardi porte-parole de l'Élysée. Le président Emmanuel Macron avait pourtant choisi au départ de s'exprimer sans intermédiaire.
Le président Emmanuel Macron a changé de stratégie avec les médias. Alors que depuis son arrivée au pouvoir, il avait choisi de s'exprimer sans intermédiaire, il a nommé mardi 29 août le journaliste et éditorialiste Bruno Roger-Petit comme conseiller et porte-parole de la présidence de la République.
Âgé de 54 ans, celui-ci "aura pour mission de relayer la parole publique de l'Élysée et utilisera pour ce faire tous les moyens à sa disposition, notamment le compte Twitter de la Présidence". L'éditorialiste vient compléter le dispositif de communication de l'Élysée, qui depuis le 14 mai a été placé sous la houlette de Sibeth Ndiaye.
Un proche d'Emmanuel Macron
Bruno Roger-Petit, ancien journaliste à France Télévisions, collaborateur des sites de l'Obs puis de Challenges, entre autres, entrera en fonction le 1er septembre. Il était régulièrement invité sur le plateau de France 24 pour participer à des débats, comme lors de la dernière campagne présidentielle.

Dès l'annonce de sa nomination, il a supprimé son compte Twitter, effaçant tout l'historique de ses commentaires sur le réseau social. Il avait figuré parmi les invités d'Emmanuel Macron à la soirée de La Rotonde où le candidat et ses proches avaient fêté sa victoire au premier tour, le 23 avril.
Le poste de porte-parole du président avait jusqu'ici été tenu uniquement par David Martinon, sous la présidence de Nicolas Sarkozy, de mai 2007 à mars 2008. Mais plusieurs autres présidents avaient déjà choisi des journalistes parmi leurs conseillers en communication, comme François Hollande qui avait embauché Claude Sérillon en 2012. Emmanuel Macron avait lui durant sa campagne recruté la journaliste Laurence Haïm comme porte-parole.
Avec AFP