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Donald Trump nous a presque fait aimer Martin Shkreli, l'(ex)-homme le plus détesté des États-Unis

La victoire de Donald Trump à l'élection présidentielle nous aura au moins permis d'écouter des titres inédits du Wu-Tang Clan, diffusés par Martin Shkreli.

L’élection de Donald Trump a des conséquences inattendues dans le monde de la musique. Alors que Maitre Gims, déçu par cette victoire aux allures de "fin du monde", blaguait sur l’arrêt de sa carrière, Martin Shkreli a lui été contraint de streamer des morceaux inédits du Wu-Tang Clan.

Souvenez-vous, en décembre 2015, "l’homme le plus détesté des États-Unis" – en partant ici du principe qu'il n'a pas perdu son titre – avait déboursé 2 millions de dollars pour acquérir un exemplaire unique de l’album "Once Upon a Time in Shaolin" du Wu-Tang Clan. Depuis, il se pavane avec son opus inédit à chaque occasion. Il avait ainsi menacé de le détruire si l’un des rappeurs du groupe ne s’excusait pas après l’avoir insulté. Et il avait aussi promis, le 27 octobre dernier sur Twitter, qu’il diffuserait ces titres gratuitement si Trump gagnait.

If Trump wins, my entire unreleased music collection, including unheard Nirvana, Beatles, and of course, Wu-Tang, comes out, for free.

— Martin Shkreli (@MartinShkreli) 27 octobre 2016

Dans la nuit du 8 au 9 novembre 2016, alors que Donald Trump s’imposait dans les urnes face à Hillary Clinton, Martin Shkreli s’est donc exécuté. Même s’il a admis qu’il ne s’attendait pas à la victoire de Trump, et donc à tenir sa promesse, rapporte le site américain Pitchfork. Il a diffusé des extraits partiels de l’album via plusieurs vidéos en direct sur Hitbox, Periscope et différentes plateformes. Des vidéos que les internautes relayent en boucle aujourd’hui tout en remerciant Martin Shkreli.

Ok, on avoue, c’est très cool de pouvoir écouter ces sons inédits du mythique Wu-Tang Clan. Mais on n’ira pas jusqu’à remercier Martin Shkreli pour ça qui, pour rappel, est aussi le PDG du groupe pharmaceutique Turing. Celui-là même qui avait fait grimper de plus de 5 000 % du prix du Daraprim, un médicament intervenant dans le traitement du VIH.

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