Au menu de cette revue de presse, la polémique suscitée par l'arrivée de l'ancien président de la Commission européenne à la banque d'affaires Goldman Sachs. Et les spéculations autour du premier grand meeting d'Emmanuel Macron : le ministre de l'Économie va-t-il annoncer ce mardi soir son départ du gouvernement ou une candidature à la présidentielle de 2017? Ou rien du tout ? Enfin, coup de projecteur sur la victoire des Portugais à l'Euro-2016 et leur retour triomphal.
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La presse française fustige ce matin l’arrivée de l’ancien président de la Commission européenne chez Goldman Sachs. Pour "Libération", José Manuel Barroso est "sans foi ni loi". Selon le journal de gauche, "en plus d’alimenter le fantasme de la soumission des politiques aux banques, elle décrédibilise un peu plus les institutions bruxelloises". Un mélange des genres presque institutionnalisé. D’autres ex-membres de la Commission se sont recyclés dans des fonctions proches de leur ancien portefeuille. "Libération" dénonce le "cynisme" de la banque d'affaires Goldman Sachs. Elle est accusée d’avoir spéculé contre Athènes lors de la crise, dix ans après avoir bidonné ses comptes publics pour permettre au pays de rentrer dans la zone euro.
Dans la presse française, les spéculations autour du premier grand meeting d'Emmanuel Macron, organisé ce mardi dans la salle parisienne de la Mutualité, vont bon train. "Le Figaro" estime que Emmanuel Macron "défie François Hollande" car le ministre cacherait de moins en moins ses ambitions présidentielles. Deux questions intéressent tout particulièrement les quotidiens : va-t-il annoncer sa sortie du gouvernement et sa candidature à la présidentielle de 2017 ?
Les festivités autour de l'Euro-2016 sont loin d’être terminées pour les champions portugais. "L'Humanité" nous emmène à Lisbonne où cette victoire, là-bas, sonne comme "un pied de nez à une Europe du Nord un peu hautaine". Les Portugais en ont marre d’être considérés "comme des sous-Européens, étiquetés concierges et maçons dociles et exploitables à merci", raconte le journal communiste. Mais vu de France, "La Croix" a pu observer, au contraire, la "double culture apaisée des Portugais".