![Nouvel attentat meurtrier de l'EI dans le sud du Yémen Nouvel attentat meurtrier de l'EI dans le sud du Yémen](/data/posts/2022/07/21/1658402572_Nouvel-attentat-meurtrier-de-l-EI-dans-le-sud-du-Yemen.jpg)
Un kamikaze s'est fait exploser dimanche au Yémen près d'un groupe de recrues dans une caserne de la police à Fuwah, à la périphérie de Moukalla, dans le sud du pays, tuant 31 d'entre elles.
L’organisation de l’État islamique (EI) a signé, dimanche 15 mai au Yémen, un nouvel attentat-suicide qui a fait 31 morts et 62 blessés parmi des recrues de la police dans une région du sud-est du pays qui était jusque récemment la chasse gardée d'Al-Qaïda.
Après avoir échappé à cet attentat, le chef de la police de la province du Hadramaout, le général Moubarak al-Oubthani, a été légèrement blessé dans un deuxième attentat à l'explosif devant son bureau, où six de ses gardes du corps ont trouvé la mort, selon une source de la sécurité.
Le général Oubthani était sorti indemne tôt, dimanche matin, lorsqu'un kamikaze avait actionné sa ceinture d'explosifs parmi des dizaines de jeunes rassemblés dans un centre de recrutement de la police à Fuwah, dans la banlieue sud-ouest de Moukalla, chef-lieu du Hadramout, a indiqué un responsable provincial à l'AFP.
L’EI de plus en plus actif dans le sud du Yémen
Au total, 31 recrues ont été tuées et 62 blessées dans cet attentat, selon des sources médicales.
L'EI, de plus en plus actif dans le sud du Yémen, a indiqué qu'un de ses combattants, identifié comme étant Abou al-Baraa al-Ansari, avait mené l'action suicide contre "les apostats des forces de sécurité, faisant environ 40 morts et des dizaines de blessés" à Fuwah.
Il s'agit de la deuxième opération revendiquée dans ce secteur par l'EI qui n'avait pas fait acte de présence auparavant dans la vaste province du Hadramout, l'un des principaux bastions d'Al-Qaïda, fortement implanté depuis une vingtaine d'années dans le sud du Yémen.
Jeudi, l'EI avait ainsi revendiqué une attaque meurtrière contre l'armée yéménite à Khalf, à l'est de Moukalla, où trois attentats-suicide à la voiture piégée avaient fait, selon un responsable militaire, au moins 15 morts.
Avec AFP