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Patrick Balkany s’en prend aux médias à travers trois propositions de loi

Patrick Balkany a déposé trois propositions de loi visant les médias. Le député des Hauts-de-Seine appelle à des privatisations et la suppression des aides financières.

Le député Les Républicains des Hauts-de-Seine, Patrick Balkany, a déposé trois propositions de loi à l’Assemblée nationale. Des propositions qui visent les médias, comme l’a relevé jeudi 24 juillet Le Lab d’Europe 1, confirmé par le site de l’Assemblée nationale.

Une première loi vise à la "privatisation de l'audiovisuel public", à l'exception de "Arte France, France Média Monde [dont fait partie France 24, NDLR], TV5Monde et l'Institut national de l'audiovisuel (INA)".

"Alors que notre pays est dans une situation économique difficile, qu'il nous faut réaliser des économies budgétaires drastiques et que les Français croulent sous les impôts et les taxes, on peut s'interroger sur la pertinence de conserver, au regard des montants engagés chaque année, les groupes généralistes du secteur audiovisuel public : France Télévisions et Radio France", soutient le maire de Levallois-Perret.

"Corriger des situations inégalitaires"

Dans une deuxième proposition de loi, Patrick Balkany demande "la suppression des aides à la presse écrite", justifiée aussi par "l'état de nos finances publiques" et le fait que la presse serait "un secteur sous perfusion d'argent public qui peine à se réorganiser et à opérer sa transition numérique".

Dans un troisième texte, le député Les Républicains demande la "suppression de l'avantage fiscal dont bénéficient les journalistes dans le calcul de leur impôt sur le revenu", y voyant un "privilège qui ne se justifie plus aujourd'hui, continue de perdurer, créant ainsi des situations inégalitaires qu'il faut corriger."

Le député, qui s'est souvent opposé aux médias ces dernières années, comme lors d'un coup de sang contre une équipe de BFMTV pendant la campagne des municipales de 2014 ou lors du tournage d’un "Complément d’enquête", jure qu'"il ne s'agit en aucun cas de stigmatiser une profession."

Avec AFP