
L'utilisation du nom "Les Républicains" par l'UMP sera jugée le 22 mai en référé par le tribunal de grande instance de Paris après la plainte déposée vendredi par le collectif "Nous sommes les Républicains".
Le nom "Les Républicains" continue de faire polémique. Le tribunal de grande instance de Paris examinera le 22 mai en référé la légalité de la nouvelle dénomination que Nicolas Sarkozy souhaite donner à l'UMP, a annoncé, vendredi 15 mai, l'un des avocats à l'origine de la plainte.
Ce recours contre "l'accaparement" de cette appellation validée le 6 mai par le bureau politique de l'UMP a été lancé par le collectif "Nous sommes les Républicains". Ce groupe rassemble une centaine de citoyens, dont l'ancien résistant Rémi Dreyfus, l'ancien ambassadeur François Scheer et les anciens ministres socialistes Christian Sautter et Jean-Louis Bianco. Il est soutenu par le Mouvement républicain et citoyen (MRC), ou encore la Fédération nationale des élus socialistes et républicains.
>> À lire sur France 24 : "'Les Républicains' : le (probable) nouveau nom de l'UMP déjà critiqué"
Me Christophe Léguevaques et les trois autres avocats à l'origine du recours veulent obtenir la nullité de la marque "Les Républicains" à l'Institut national de la propriété industrielle, où elle a été déposée en novembre dernier.
"Nos clients considèrent qu'il est impossible de privatiser l'idéal républicain. Nous nous réjouissons que la justice ait reconnu l'urgence de trancher en référé dans un premier temps cette question de principe", ont déclaré vendredi les quatre avocats.
"Aucun parti ne peut s'arroger le monopole de cette appellation qui est notre patrimoine commun", explique Christophe Léguevaques. "L'UMP aurait déposé la marque 'Les Républicains indépendants' ou 'Les Républicains populaires', il n'y aurait pas de problème", ajoute-t-il.
Le président de l'UMP, Nicolas Sarkozy, soumettra ce nouveau nom à l'approbation des adhérents fin mai.
Avec AFP