logo

Une dizaine de drones de nouveau signalés dans le ciel de Paris

La police a reçu "une dizaine de signalements" concernant des vols de drones au-dessus de Paris dans la nuit de mardi à mercredi, a indiqué une source policière. L'un des engins a été pris en chasse jusqu'à la porte de Vincennes.

Paris a de nouveau été survolée par des drones, dans la nuit de mardi à mercredi 4 mars. La police a en effet reçu "une dizaine de signalements", les autorités doivent à présent "déterminer si tous correspondent à de réels vols de drones", a déclaré une source policière, sans préciser où ils avaient été constatés. Aucune personne n'a été interpellée.

Selon France Info, la police a pris l'un des drones en chasse jusqu'à la porte de Vincennes, dans l'est de Paris, où l’appareil a été récupéré par des hommes qui ont ensuite pris la fuite en voiture.

La veille, un drone avait déjà été repéré par un agent de sécurité près de la place de la République à Paris, à proximité du journal "Libération".

Soixante survols de drones depuis octobre

Plusieurs de ces engins pilotés à distance ont été repérés à plusieurs reprises au-dessus de Paris la semaine passée en dépit de l'interdiction de survoler la capitale : le long de la Seine, au-dessus de la place de la Concorde, à proximité des Invalides ou encore de plusieurs portes du périphérique parisien. Les motivations et le profil de ces pilotes nocturnes demeurent inconnus.

>> À lire sur France 24 : L'ambassade des États-Unis et la tour Eiffel survolés par des drones

Depuis le 5 octobre, "60 survols de drones" ont été constatés au-dessus de centrales nucléaires ou de la ville de Paris, a indiqué Bernard Cazeneuve mardi. Pour lutter contre ces survols de zones interdites, le ministre a assuré que le gouvernement avait pris "des mesures préventives destinées à informer les utilisateurs de ces engins, au moment de leur acquisition, du risque de peine encourue en cas d'infraction à la réglementation".

Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour "vol par aéronef en zone interdite", confiée à la section de recherches de la gendarmerie des transports aériens (GTA).

Avec AFP