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CAN-2015 : l’Équato-guinéen Balboa fustige le "jeu sale" de la Tunisie

Double buteur pour la Guinée équatoriale face à la Tunisie (2-1), l’attaquant Javier Balboa a estimé que les Tunisiens avaient "joué la montre" et "tombaient facilement", tout en reconnaissant avoir bénéficié d’un pénalty généreux.

Quatre jours après la victoire contestée de la Guinée équatoriale sur la Tunisie (2-1), en quart de finale de la Coupe d’Afrique des nations 2015, la polémique ne désenfle pas.

Samedi 31 janvier, à Bata, alors que la Tunisie menait d’un but dans les arrêts de jeu, la Guinée équatoriale a bénéficié d’un penalty plus que généreux de la part du corps arbitral. Une sanction qui a permis au pays hôte de la CAN de revenir au score, avant de prendre les devants dans la prolongation pour finalement arracher une qualification miraculeuse.

Depuis, les Tunisiens ne décolèrent pas, tandis que côté équato-guinéen, on condamne fermement chaque prise de position en faveur des Aigles de Carthage. Et lundi soir, c’est l’attaquant et double buteur du Nzalang nacional, Javier Balboa, qui y est allé de sa propre saillie.

"Une sélection de ce niveau ne devrait pas se rabaisser à ce type de 'jeu sale'"

Interrogé sur la virulente réaction des Tunisiens au coup de sifflet final, qui a obligé la police à escorter l'arbitre jusqu'aux vestiaires, Balboa a été intransigeant. "Je ne la comprends pas, parce qu'une sélection de ce niveau ne devrait pas se rabaisser à ce type de 'jeu sale'", a estimé l'attaquant équato-guinéen.

"Ils se sont beaucoup plaints du penalty, mais eux, après avoir mis leur but, ils ont joué la montre, tombaient facilement... et là ils ne disaient rien, ils restaient discrets. […] Et il restait encore 30 minutes, on n'avait pas gagné. Dans la prolongation, c'était nous les meilleurs", a-t-il insisté.

"Peut-être qu'il n'y avait pas penalty, mais bon, ce sont des faits de jeu qui arrivent tous les week-ends dans les meilleurs championnats du monde, en Espagne, en Angleterre. Mais Maradona a mis un but de la main dans un Mondial [en 1986, NDLR], et cela avait été beaucoup plus clair que le penalty de l'autre jour", a conclu l’attaquant formé au Real Madrid.

Avec AFP