
Presse française, mardi 2 septembre 2014. Au menu de cette revue de presse, la rentrée des classes pour 12 millions d'élèves, sur fond de fronde des élus contre la réforme des rythmes scolaires. Et celle du nouveau ministre de l'Économie, Emmanuel Macron.
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Au menu de la presse française, ce matin, la rentrée scolaire pour 12 millions d’élèves.
"Et maintenant, au travail", titre le quotidien gratuit "20 minutes", qui évoque une rentrée "inédite", "pleine de nouveautés".
Égalité filles-garçons, éducation prioritaire, et réforme des rythmes scolaires - pour le "mode d’emploi", demandez "Le Parisien", qui revient sur la fronde des maires contre l’obligation, désormais, de faire école aux élèves du primaire le mercredi matin. Le but affiché était d’écourter des journées de classe jugées interminables, en étalant les cours sur 5 jours, contre 4 auparavant. Mais des dizaines d’élus se disent hostiles à une réforme qu’ils jugent trop chère, trop complexe à mettre en oeuvre, et menacent carrément de laisser leurs écoles fermées ce mercredi.
"Le Figaro" leur apporte son soutien : cette réforme "est à l’école ce que les 35 heures ont été au monde du travail: une aberration". "Elle coûte très cher à mettre en œuvre, elle désorganise complètement la vie de millions de personnes et n’améliore en rien l’apprentissage des enfants". Le journal dénonce "l’obstination" du gouvernement dans cette affaire.
Du côté de " L' Humanité", on explique que la différence de moyens entre les communes risque surtout de renforcer les "inégalités" entre les élèves les plus privilégiés et les autres. "L’Huma" regrette le manque de moyens octroyés aux municipalités.
Najat Vallaud-Belkacem promet des "sanctions" à l’encontre des élus récalcitrants, et affiche sa fermeté dans "Le Monde" : "si des maires ne font pas respecter la loi, les préfets le feront à leur place".
Climat de rentrée tendu, et crise de foi. D’après "Libération", au moins 7 000 des postes créés depuis 2012, notamment en maths et en lettres, n’ont pas encore été pourvus. "Libé" évoque le "symptôme" d’une crise des vocations chez des jeunes diplômés que décourageraient la dévalorisation du métier d’enseignant, et la "machine administrative" de l’Éducation nationale.
Rentrée politique, également, pour le nouveau ministre de l’Économie, 36 ans tout justes. Emmanuel Macron donne sa première interview au journal "Ouest France". "Il n’est pas interdit d’être de gauche et de bon sens: si on ne produit pas, ma grand-mère m’a toujours dit qu’on n’avait pas grand-chose à distribuer".
Pour appliquer la ligne "sociale-démocrate" affichée par le gouvernement, le successeur de Montebourg s’est entouré d’une équipe de hauts fonctionnaires, énarques et archi-diplômés. "L'Opinion" les a baptisés les "Macron‘s boys".
Emmanuel Macron et son cabinet qui vont pouvoir s’atteler, notamment, à la résolution de cet épineux problème, évoqué par "Libération" : les seuils sociaux, constituent-ils un frein au développement des entreprises ?
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