L’Iran s’est dit prêt à aider l’Irak à stopper l’avancée des jihadistes de l’organisation de l’État islamique, qui bouleverse la géopolitique du Moyen-Orient. Sans pour autant envoyer de soldats sur le territoire voisin.
Dans sa lutte contre les jihadistes de l’organisation de l'État islamique, l’Irak peut désormais compter sur l'Iran. À l'unisson, les représentants des deux pays voisins plaident pour une action internationale. Jusqu’ici, Téhéran ne faisait officiellement que conseiller Bagdad, assurant ne pas avoir de présence militaire en Irak.
Mais la mort fin juillet d'un pilote iranien dans des combats en Irak et la présence d'avions de combat venus probablement d'Iran semblent indiquer, selon des experts, une implication plus directe de la République islamique dans la guerre contre les jihadistes.
Dimanche, lors d’une conférence de presse commune avec son homologue irakien, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif a assuré Bagdad de l'aide de son pays. L'Irak "a besoin d'aide et de soutien de la part de tout le monde [...], de toutes les forces contre le terrorisme", a-t-il assuré.
"Nous coopérons et travaillons [...] avec le gouvernement irakien et avec le gouvernement kurde pour repousser ce groupe", a-t-il ajouté, tout en accusant l’EI "de commettre des actes horrifiants de génocide et des crimes contre l'humanité". Selon lui, ce groupe "doit être stoppé par la communauté internationale et par tous les pays de la région".
"La nécessité d'agir sérieusement" contre l'EI