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"Jour de colère" : des milliers d'anti-Hollande défilent à Paris

Des opposants au mariage pour tous aux fans de Dieudonné en passant par une partie de l'extrême droite, des milliers de personnes aux revendications diverses ont battu le pavé parisien dimanche. Au moins 250 personnes ont été interpellées.

Au moins 250 personnes ont été interpellées dimanche 26 janvier au moment de la dispersion d'une manifestation anti-Hollande à Paris. À l'appel du collectif "Jour de colère", 17 000 personnes selon la police, 160 000 selon les organisateurs, ont défilé sous une pluie battante, aux cris de "Hollande démission".

Ce rassemblement hétéroclite formé d'identitaires, d'intégristes catholiques, d'opposants au mariage homosexuel, de partisans du polémiste Dieudonné et de familles, a défilé contre "l'action gouvernementale", criant "non au mariage homo", "Europe sécession, la France est une Nation".

Des journalistes, accusés d'être des "collabos", ont été pris à partie.

Sans le Front national et les Bonnets rouges

Le collectif "Jour de colère" appelle à "l'émergence d'un nouveau contrat social fondé sur les refus des partis de l'oligarchie, de droite comme de gauche", est-il précisé dans le dossier de presse. "Hollande, il vaudrait mieux pour lui qu'il se retire tout de suite", prévient le collectif, sinon le "'Jour de colère’ ira le poursuivre dans la rue avant de le chasser dans les urnes".

Plusieurs organisations n'ont pas voulu participer à la manifestation, comme le Front national et le collectif breton à l'origine du mouvement des Bonnets rouges. L'Avenir pour tous, la nouvelle organisation de Frigide Barjot, égérie du mouvement contre le mariage homosexuel, avait appelé ses partisans à "ne pas manifester leur colère ce dimanche" avec des "groupuscules" qui se placent sur "le terrain de l'opposition politique".

Avec AFP