
Aujourd'hui dans le boxe des accusés, le seul survivant du commando qui a mené les attaques de Bombay en novembre 2008 prétend que ses aveux ont été obtenus par la force. Son avocat affirme qu'il va plaider non coupable.
AFP - L'accusé au procès des attentats de Bombay en Inde fin 2008 veut revenir sur ses aveux, affirmant qu'ils lui ont été soustraits sous la torture, a déclaré vendredi à la presse son avocat.
"Conformément à ses instructions, une demande de rétractation de ses présumés aveux a été déposée", a dit Maître Abbas Kazmi, qui défend le Pakistanais Mohammad Ajmal Amir Iman, alias "Kasab", jugé depuis jeudi par un tribunal à Bombay pour avoir perpétré un carnage dans la capitale économique indienne du 26 au 29 novembre 2008 (174 tués, dont neuf des dix assaillants).
"Il va plaider non coupable", a ajouté l'avocat.
Le juriste a précisé que son client --seul survivant du commando islamiste-- avait fait des aveux "soustraits de manière coercitive et par la force", devant un magistrat alors qu'il était en détention préventive à Bombay.
"Cela n'était pas une confession volontaire", a encore dit Me Kazmi.
M. Iman "a été physiquement torturé", a affirmé l'avocat en citant son client.