
L'ancien diplomate américain Bill Richardson a réaffirmé que son déplacement, lundi, dans la capitale nord-coréenne aux côtés du patron de Google, Eric Schmidt (photo), n'avait aucun caractère officiel.
L'ancien diplomate américain Bill Richardson n'en finit plus de se justifier. Attendu lundi 7 janvier, avec le patron de Google Eric Schmidt, en Corée du Nord, il a de nouveau affirmé que son déplacement était "indépendante du gouvernement américain".
"Il s'agit d'une mission humanitaire privée, indépendante du gouvernement américain", a-t-il déclaré aux journalistes, après que le département d'État américain a émis de sérieuses réticences sur ce voyage.
"Nous resterons à Pyongyang probablement deux jours et demi. Il se pourrait qu'on sorte de la ville. On le saura à notre arrivée", a ajouté Bill Richardson, un ancien ambassadeur américain auprès des Nations unies, juste avant de prendre son vol vers Pyongyang.
"Ce n'est pas un déplacement de Google. Il s'intéresse aux affaires étrangères, c'est un ami et j'ai jugé important d'élargir la portée de notre visite avec la présence d'Eric et d'autres membres de nos équipes" a également dit Bill Richardson.
Le département d'État réservé
L'ancien gouverneur du Nouveau-Mexique (sud-ouest des États-Unis), est familier de la Corée du Nord pour y avoir négocié la libération de plusieurs ressortissants américains depuis une vingtaine d'années.
Au cours de cette visite, l'ancien diplomate veut ainsi évoquer avec les autorités nord-coréennes le cas d'un Américain d'origine coréenne, Kenneth Bae, arrêté par Pyongyang depuis le mois dernier.
Le département d'État a émis, jeudi, de sérieuses réserves sur le bien-fondé de sa visite en Corée du Nord. "Honnêtement, nous ne pensons pas que le calendrier [de cette visite] soit particulièrement constructif", avait déclaré la porte-parole, Victoria Nuland.
Bill Richardson donnera une conférence de presse jeudi à Pékin, selon son bureau.
France 24 avec dépêches