Grâce aux réalisations des attaquants marseillais André-Pierre Gignac et Brandao, l'Olympique de Marseille pourra défendre son titre face à Montpellier, le 23 avril, au Parc des Princes... et non au Stade de France.
AFP - Marseille, victorieux à Auxerre mercredi (2-0), rejoint donc Montpellier en finale de la Coupe de la Ligue le 23 avril au Stade de France: c'est une première pour Montpellier, pour l'OM c'est la deuxième finale en Coupe de la Ligue, après son titre l'an passé.
L'an dernier, la Coupe de la Ligue avait "boosté" Marseille, vainqueur de Bordeaux 3 à 1. Une Canebière en liesse pour fêter ce trophée avait fait prendre conscience aux joueurs de Didier Deschamps qu'ils pouvaient espérer mieux. Et dans la foulée, les hommes de Didier Deschamps avaient été sacrés champions de France.
La dernière finale de la Coupe de la Ligue s'était décidée après l'heure de jeu, avec des buts, pour Marseille de Diawara, Valbuena et Chalmé contre son camp. Les Girondins n'avaient réussi qu'à réduire le score par Ludovic Sané.
Cette finale fut une passation de pouvoir entre les champions en titre bordelais et ceux qui allaient le devenir.
Après trois échecs en demi-finales de Coupe de la Ligue, depuis l'instauration de la nouvelle formule en 1995, Montpellier, qui a éliminé le PSG (1-0 a.p.) en demi-finale, accède enfin au Stade de France.
Cela fait 21 ans que Montpellier n'a plus rien gagné depuis la Coupe de France en 1990. Ce sera la première fois que Montpellier jouera au Stade de France. La dernière fois que Montpellier était allé en finale de Coupe de France, perdue contre Auxerre 3 à 0 en 1994, c'est le Parc des Princes qui accueillait cette épreuve et non le SDF.
Mais l'enceinte dionysienne ne sera pas une découverte pour tous les joueurs de Montpellier: certains jeunes joueurs héraultais avaient joué et gagné la Coupe Gambardella au SDF en 2009.
Avec Montpellier-Marseille, la LFP échappe en tout cas à une finale Paris SG-Marseille, qui n'aurait pas été sans poser quelques soucis d'organisation.
Le 7 novembre, le "clasico" au Parc des Princes (succès parisien 2-1) avait donné lieu à une belle bataille juridique autour de la fermeture de la tribune visiteurs, finalement respectée pour ce match considéré "à hauts risques".