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Les voyageurs bloqués dans les aéroports témoignent

En Europe, la paralysie du trafic aérien, provoquée par les nuages de cendres crachés par un volcan islandais, menace de se prolonger au cours du week-end. Des voyageurs bloqués dans les aéroports européens racontent leurs mésaventures à FRANCE 24.

Vous deviez prendre l'avion et vous êtes bloqués à l'aéroport ? Vos témoignages et commentaires nous intéressent. Laissez-nous votre message en bas de la page.

Le nuage de cendres craché par un volcan en Islande, mercredi soir, continue de paralyser le trafic aérien européen. Le Royaume-Uni a été contraint de fermer totalement son espace aérien. Pays baltes, Danemark, Pays-Bas, Suède, Belgique, Norvège, Finlande, Allemagne, Pologne, Autriche... Autant de pays dont le trafic est perturbé, voire totalement paralysé

Cette situation affecte des milliers de passagers qui se retrouvent bloqués partout dans le monde, en cette période de congés dans de nombreux pays.

Olivier et Cathy sont bloqués à New York. Après une nuit à l'hôtel, payée par la compagnie Air France, ils doivent maintenant se débrouiller par leur propres moyens. "Qui va rembourser les avances de trésorerie non prévues ?", s'interrogent-ils sur le site de France 24. "Qui va indemniser les journées de travail sans solde que nous sommes obligés de prendre ? Tout le monde se retranche derrière le fameux "cas de force majeure" ; mais pour nous aussi c'en est un. Ce sont les clients bloqués, stressés et sans informations qui sont les premières victimes de cette catastrophe. Il faudrait que les responsables divers - Air France, les agences de voyages, les assureurs, l'État - prennent leurs responsabilités."

Benoît, bloqué à Tokyo, attend un vol pour la fin de semaine. "Nous ne recevons aucune aide d'Air France, qui est aux abonnés absent", constate t-il sur le site de France 24. Aucun numéro de téléphone ne fonctionne et cela malgré mon statut de client privilegié - j'ai la carte Platinium. Il n'y a pas d'hôtel disponible dans les environs. Les Français se regroupent au sein de l'aéroport pour donner de la voix ; la télévision nippone, présente, adore ce genre de mouvement inhabituel. Seul l'aéroport de Narita aide les passagers à bénéficier de points d'eau et distribue quelques couvertures et chaussettes pour passer la nuit un peu plus au chaud !"

Un groupe de 15 lycéens de Vienne, en Isère, a lui trouvé des solutions alternatives pour rentrer de Bergen, en Norvège, où il était en voyage scolaire. "Grâce à l'aide de nos amis du lycée norvégien avec lequel nous sommes jumelés, nous avons réussi à mettre un itinéraire bis en place. Au final, il nous faudra 52 heures pour rejoindre Lyon. D'abord en bus entre Bergen et Oslo, puis en Ferry jusqu'à Copenhague. Là, nous embarquerons dans un train pour Hambourg puis Hanovre, avant un train de nuit pour Metz. Puis des TGV vers Paris et Lyon... C'est probablement épuisés que nous arriverons à bon port. Mais les voyages forment la jeunesse !"

Jean-Paul Gaston est bloqué à Séoul, en Corée du Sud, depuis vendredi matin. "La fermeture de l'aéroport de CDG est reportée de jour en jour et je ne suis toujours pas sûr de pouvoir rentrer à Paris. Ma priorité maintenant est d'arriver au moins en Europe", indique t-il sur le site de France 24.

Boré est, lui, bloqué depuis jeudi à Singapour, où il patiente sur "la moquette" de l’aéroport. "Ici tout est parfaitement organisé : on nous a distribué des oreillers et des sacs de couchage et tout le monde nous apporte des vivres. Nous avons même eu droit à un tour touristique." Une organisation "qui nous rend ces deux jours d'attente moins long", témoigne Boré sur le site de France 24.

Walter est actuellement en voyage à Hong Kong avec sa famille. "A l'arrivée à l'aéroport, la compagnie nous informe que dans le meilleur des cas notre retour est prévu pour le 28/04. Si nous voulons partir plus tôt nous devons venir chaque jour pour vérifier la place disponible sur les vols qui pourraient partir en Europe ou pour trouver une compagnie qui puisse nous prendre en charge."

Vivi et sa famille reviennent de Nouméa avec une escale à Séoul. Elle témoigne à France 24, "Arrivés à Séoul, nous apprenons que nous ne pouvons prendre d'avion avant le 23 avril soit une semaine d'attente !!! Mais dans notre malheur nous avons de la chance par rapport à certains qui sont bloqués 15 jours ici."

Le trafic aérien européen paralysé
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