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Des cambrioleurs ont vidé plus d'une centaine de coffres d'une agence du Crédit Lyonnais de l'avenue de l'Opéra à Paris, samedi, après avoir pénétré dans la banque en passant par les caves d'un immeuble voisin, a-t-on appris hier.

AFP - Le montant du butin emporté par les cambrioleurs qui ont attaqué une agence LCL (Crédit Lyonnais) de l'avenue de l'Opéra à Paris ne pourra pas être établi, car il provient des coffres privatifs des clients, dont la banque ne connaissait pas le contenu, a indiqué mardi LCL à l'AFP.

"La banque n'a pas connaissance des montants déposés par ses clients" dans les coffres individualisés, en vertu du respect du principe de confidentialité.

Samedi en fin de soirée, les cambrioleurs ont pénétré dans la salle en passant par les caves voisines et en perçant un mur dans cette succursale en travaux de l'avenue de l'Opéra (IIe arrondissement). Le vigile présent a aussitôt été ligoté et séquestré.

Les voleurs ont ensuite forcé durant toute la nuit un nombre indéterminé de coffres, avant de repartir au petit matin avec un butin non chiffré, en mettant le feu pour effacer toutes traces. C'est le vigile qui a donné l'alerte.

Le feu et l'eau utilisée pour éteindre les flammes ont causé de gros dégâts dans la salle des coffres rendant difficile les premières constatations.

La brigade de répression du banditisme (BRB) a été chargée de l'enquête.

LCL a précisé que les travaux de rénovation, en cours depuis plusieurs semaines, étaient notamment destinés à automatiser l'agence.

Une fois l'agence automatisée, les retraits d'espèce ne peuvent généralement plus se faire que par l'intermédiaire de distributeurs, ce qui induirait que hormis le contenu des coffres des clients, la banque n'avait plus d'espèces dans la succursale, même si LCL n'a pas été en mesure de le confirmer.

La banque a indiqué que le vigile, salarié d'une société de gardiennage, était en bonne santé et bénéficiait d'un suivi psychologique

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