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Des accrochages ont eu lieu à Colombo entre des partisans du gouvernement sri-lankais et des opposants manifestant contre l'arrestation de Sarath Fonseka, ex-candidat à la présidentielle. Plusieurs personnes seraient blessées, selon les autorités.

AFP - La police du Sri-Lanka a fait usage de gaz lacrymogènes mercredi pour disperser des partisans du gouvernement et des milliers d'opposants qui manifestaient contre l'arrestation du général Sarath Fonseka, candidat malheureux à l'élection présidentielle du 26 janvier.

Huit personnes au moins ont été blessées au cours d'accrochages à Colombo entre partisans et adversaires du parti au pouvoir devant la Cour suprême, ont indiqué les autorités.

Le général Fonsekaavait avait quitté l'armée en novembre pour se lancer dans la course à la présidence. La police militaire l'a arrêté lundi pour s'être engagé en politique contre son président alors qu'il était encore sous l'uniforme.

Fonseka a contesté le résultat de la présidentielle remportée par Mahinda Rajapaksa, qui été réélu avec un avantage de 18 points de pourcentage.

Le président Rajapaksa a dissous mardi le parlement et fixé des élections législatives anticipées au 8 avril dans l'espoir de profiter de sa popularité consécutive à la fin d'une guerre de 25 ans contre les séparatistes tamouls, il y a un an.

"Nous sommes venus ici manifester pacifiquement contre l'arrestation du général, mais les voyous du gouvernement nous ont attaqués", a rapporté K.H. Indrani, partisane de Fonseka. "Ils nous ont criblés de pierres, frappés à coups de bâton et
nous ont même jeté des bouteilles devant les forces de police", a-t-elle dit par allusion à la police anti-émeute.

La police n'a fait aucun commentaire.
 

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