A la Une de la presse, ce mercredi 22 mai, la visite-éclair d’Emmanuel Macron en Nouvelle-Calédonie, pour tenter d’apaiser les tensions, après dix jours d’émeutes. Le recrutement d’enfants-soldats en Birmanie, où la guerre entre la junte au pouvoir et les guérillas pro-démocratie a fait près de 50 000 morts et 3 millions de déplacés en 3 ans. Et la Journée internationale de la biodiversité - un événement pour mobiliser l’opinion sur la richesse biologique de notre planète.
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A la Une de la presse, la visite-éclair d’Emmanuel Macron en Nouvelle-Calédonie, pour tenter d’apaiser les tensions.
Après 10 jours d’émeutes, provoquées par le projet de réforme constitutionnelle sur le dégel du corps électoral, «Macron sort le grand je», ironise Libération, qui présente cette réforme comme le symbole d’un «manque de consensus» et demande à Emmanuel Macron d’accepter, avant tout, «l’échec de sa méthode», en prévenant que les violences «ne disparaîtront pas» du fait de «sa simple apparition». Emmanuel Macron «médiateur en chef» et sous les traits de Zorro dans le dessin de Kak pour L’Opinion. Le journal se demande si «ce Président omniprésent et omniscient n’est pas une sorte de pompier pyromane tentant de circonscrire un incendie qu’il a lui-même attisé». «La pommade, c’est bien. Mais éviter, en amont, de jeter de l’huile sur le feu, c’est encore mieux».
L’Equipe, qui revient aussi ce matin sur le «forcing» d’Emmanuel Macron pour tenter de faire aboutir un autre projet avant son départ pour la Nouvelle-Calédonie: convaincre Florentino Pérez, le patron du Real Madrid, de laisser Kylian Mbappé participer aux Jeux Olympiques cet été. Le rendez-vous aurait eu lieu hier midi, lors d’un déjeuner à l’Elysée. Mais d’après le journal, «rien ne dit que cet intermédiaire prestigieux s'est fait entendre».
En Birmanie, la guerre entre la junte au pouvoir et les guérillas pro-démocratie a fait près de 50 000 morts et 3 millions de déplacés en 3 ans. Le journal suisse Le Temps affirme que certaines de ces guérillas utilisent des enfants de 13 ou 14 ans pour se battre. Officiellement, les groupes armés disent ne pas recruter de mineurs, mais la réalité observée par Le Temps, sur le terrain, ce sont des enfants «envoyés au front sans vrais équipements de protection, armés de vieilles mitraillettes face à des militaires professionnels équipés par la Chine et la Russie». Des gosses dont «les chances de survie sont maigres par comparaison avec leurs responsables, terrés dans des quartiers généraux et prêts à les envoyer à l’abattoir en une phrase (lancée) dans un talkie-walkie».
Un mot, pour terminer, de cette Journée internationale de la biodiversité - un événement pour mobiliser l’opinion sur la richesse biologique de notre planète. The Guardian, le quotidien britannique, rappelle que cette richesse est de plus en plus menacée par le dérèglement climatique. D’après le journal, il a fait si chaud au Mexique, ces derniers jours – jusqu’à 50 degrés à l’ombre, que des singes hurleurs sont tombés morts des arbres dans l'État de Tabasco, sur la côte du Golfe du Mexique.
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