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À la une de la presse, l’adoption, hier soir, en France, du passe vaccinal, qui pourrait entrer en vigueur à la fin de la semaine.

D'après Le Parisien/Aujourd’hui en France, l'application de la loi va être encore repoussée de quelques jours, car des élus de l’opposition ont décidé de saisir le Conseil constitutionnel, pour vérifier que le texte "respecte les libertés fondamentales". Le journal indique que le passe vaccinal concernera seulement les plus de 16 ans – le passe sanitaire s’appliquant toujours pour les 12/15 ans -  et qu’il sera nécessaire pour accéder aux mêmes lieux que le passe sanitaire, à quelques exceptions près, comme les établissements de santé. À l’image de nombreux pays, la France resserre la vis sur les non-vaccinés, mais d’autres vont plus loin encore. Dimanche 16 janvier, l’Autriche a annoncé que le vaccin contre le Covid-19 deviendra obligatoire pour les plus de 18 ans, à partir du mois prochain, une première, en Europe. Selon Die Presse, le gouvernement a toutefois annoncé que l’absence d’attestation vaccinale ne sera sanctionnée par une forte amende qu’à partir de la mi-mars.

Son refus de se faire vacciner lui a coûté sa participation à l’Open d’Australie. Hier, le champion de tennis Novak Djokovic a quitté le pays, après avoir été débouté une seconde fois, par la justice australienne. L'épilogue du feuilleton sportivo-politico-judiciaire autour de l’exemption médicale et du visa du tennisman fait toujours la une de la presse australienne. "Jeu, set et vax" : d’après The Sydney Morning Herald, la justice a finalement validé la décision du gouvernement fédéral d’expulser le joueur, au motif que son exemple risquerait d’"encourager le sentiment anti-vaccination" et déclenche "une recrudescence des troubles civils".

Cette décision judiciaire est accueillie avec satisfaction en Australie, où le bras de fer engagé par Novak Djokovic a ulcéré l’opinion. "Le départ du Serbe", titre sans aménité The Courier Mail, avec un jeu de mots sur le terme technique, "retour de service".

En Serbie, précisément, le feuilleton Djokovic, a également été suivi de très près par la presse nationale, dans l’ensemble très critique envers les autorités australiennes, à l’image du tabloïd Alo!, qui dénonce la façon dont le joueur aurait été traité comme un "criminel", en promettant que Novak Djokovic, "le plus grand champion de tous les temps", "reviendra encore plus fort, encore meilleur" sur les courts de tennis. Une revanche dont semble douter Le Monde, qui évoque les dégâts, pour le joueur, en terme d’image, mais aussi sur le plan sportif, puisque Novak Djokovic, le nonuple vainqueur de l’Open d’Australie, "ne pourra pas défendre son trophée" et perd ainsi l’occasion de remporter un 21^ème titre du Grand Chelem. Le journal parle de dégâts et de "gâchis", également, pour le gouvernement de Scott Morrison, critiqué, notamment par l’opposition travailliste, pour sa gestion jugée approximative de l’affaire Djokovic.

À la une également, le rapport de l’ONG Oxfam, qui affirme que la fortune des milliardaires dans le monde a plus augmenté en 19 mois de pandémie qu'au cours de la dernière décennie. L’Humanité précise que les 5 premières fortunes de France ont, quant à elles, doublé leur richesse depuis le début de la pandémie et possèdent désormais à elles seules autant que les 40 % les Français les plus pauvres.

"Avec les 236 milliards supplémentaires engrangés en 19 mois par les milliardaires français, on pourrait quadrupler le budget de l’hôpital public ou distribuer un chèque de 3 500 euros à chaque Français", assure l’ONG, dont les conclusions provoquent la "sidération"» et la "colère" de L'Huma. La question des inégalités nourrit également le débat sur la transmission du patrimoine et la fiscalité sur l’héritage, que Libération se réjouit de voir enfin entrer dans la campagne pour la présidentielle.

Un mot, pour terminer, de la défaite de l’Algérie face à la Guinée équatoriale (0-1), à la CAN-2022. Une défaite qui compromet fortement sa qualification en huitièmes de finale. "Fin de la série d’invincibilité pour les Verts", qui n’avaient plus perdu depuis 35 matchs. "Dur, dur", titre Liberté-Algérie, qui regrette que la sélection nationale n’ait pas réussi à produire son "jeu habituel". Les Fennecs n’ont désormais plus d’autre choix que la victoire pour leur rencontre, jeudi 20 janvier, face aux Eléphants de Côte d’Ivoire.

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