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À la une de la presse ce mardi 23 octobre, l'affaire Khashoggi et ces pays qui demandent des comptes à l'Arabie saoudite, aux prises avec la plus grave crise internationale depuis le 11 septembre 2001 ; mais aussi les révélations d'un espionnage chinois qui cible la France via les réseaux sociaux professionnels, ou encore la caravane de migrants qui avance vers les États-Unis.

L’espionnage est une réalité partout dans le monde et les États ont sont souvent les instigateurs. Le Figaro révèle comment la Chine espionne la France  : p lus de 4   000 cadres et employés, autant de fonctionnaires de la haute administration que d’agents du privé, travaillant pour des entreprises stratégiques ont été harponnés via les réseaux sociaux professionnels et tout particulièrement l’un d’eux, LinkedIn. Les services de renseignement français ont dénombré au moins 500 faux profils orchestrés par le ministère de la Sécurité d’État chinois, une agence d’espionnage titanesque qui emploie près de 200   000 personnes. Derrière ces faux profils, des chasseurs de tête avec des propositions alléchantes...

Trois semaines après la disparition du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, Riyad est chaque jour un peu plus sous pression au gré des nouvelles révélations. Der Spiegel titre sur "le prince et le meurtre". Selon le magazine allemand, cette disparition plonge la famille royale " dans l’une des plus graves crises depuis les attentats du 11 septembre   2001 ”. Alors que l’Occident commence à évoquer le boycott des ventes d’armes à l’Arabie saoudite, le passage à l’acte semble se heurter au principe de réalité.

À la une du journal espagnol El Periodico, "l’Espagne donne la priorité aux contrats saoudiens". Le gouvernement considère en effet avoir peu de marge de manœuvre envers un pays qui achète autant d’armes et d’infrastructures. Pendant ce temps, le journal saoudien Arab News se félicite du "Davos du désert" à Riyad, malgré les défections en série. On attend plusieurs milliards de dollars de contrats signés lors de ce forum économique. À la une de The Independent, le président pakistanais Imran Khan promet qu’il ne sera pas seulement question d’économie et qu’il demandera des comptes sur la mort du journaliste.