
Le championnat de France de football sera arbitré à l'aide de la vidéo à partir de la saison prochaine, a décidé jeudi la Ligue de football professionnel (LFP) lors de son assemblée générale.
Après l'Allemagne et l'Italie, et en même temps que la prestigieuse Liga espagnole, le championnat de France de football sera arbitré à l'aide de la vidéo à partir de la saison prochaine. Une décision prise jeudi 14 décembre par la Ligue de football professionnel (LFP), lors de son assemblée générale d'hiver. Le dispositif (VAR) n'a pas cependant éteint les polémiques sur l'arbitrage là où il est entré en vigueur.
Un joueur qui s'écroule dans la surface, un attroupement de coéquipiers et d'adversaires revendicatifs que l'arbitre éloigne en dessinant, avec les bras, le rectangle d'un écran de télévision : la scène pourra se jouer dès le coup d'envoi de la saison prochaine de Ligue 1. Ce sont les présidents de clubs qui ont annoncé la nouvelle à la sortie de l’assemblée générale d'hiver de la LFP. "La vidéo sera en Ligue 1 la saison prochaine", a lancé le président de Guingamp Bertrand Desplat.
"Si tout est au point, on devrait commencer dès le début de saison" 2018/2019, a pour sa part observé le président de la Fédération française (FFF), Noël Le Graët. "Je crois que c'est une bonne initiative, tous les présidents de clubs le souhaitent, les arbitres aussi, les autres observateurs aussi je crois".
"Pour certaines actions, la vidéo est nécessaire"
"Je pense qu'il faut faire comme la plupart des pays développés et suivre le mouvement. Au moins pour certaines actions, la vidéo est nécessaire", a pour sa part observé le président de Lyon Jean-Michel Aulas.
L'assistance vidéo à l'arbitrage (VAR) est utilisée depuis cette saison par les championnats italiens et allemands, et le sera également à partir de la saison prochaine en championnat d'Espagne. Le tout dans le cadre d'expérimentations menées par l'IFAB, l'instance garante des lois du jeu du football.
Son utilisation a été strictement encadrée par l'IFAB. La VAR ne peut être utilisée que dans quatre situations de jeu : après un but marqué, sur une situation de penalty, pour un carton rouge direct ou pour corriger une erreur d'identité d'un joueur sanctionné. L'IFAB doit prendre une décision définitive sur son autorisation, ou non, en mars 2018. Gianni Infantino, président de la Fifa, souhaite son utilisation au Mondial-2018 en Russie (14 juin-15 juillet).
Avec AFP