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Surprise surprise, "Super Mario Odyssey" sur Nintendo Switch reçoit une avalanche de critiques élogieuses

Les critiques sont unanimes. "Super Mario Odyssey", le nouveau titre de Nintendo qui sort ce vendredi 27 octobre sur la Switch, est une tuerie, un nouveau coup de génie, une aventure émerveillante.

"Super Mario Odyssey" est le premier jeu type "monde ouvert" des aventures de Mario depuis 2002 et l’acclamé "Super Mario Sunshine". C’est aussi le premier opus des aventures du génial moustachu à sortir exclusivement sur la Switch.

Nous avons publié en juin une longue review des premiers niveaux de "Super Mario Odyssey", où l’on vous raconte que dans cette aventure, Mario parcourt le monde avec son nouveau BFF, le chapeau Cappi, qui lui permet de capturer ou contrôler des ennemis et d’avoir un certain nombre de pouvoirs. Avec son aide, l’ancien plombier et maltraiteur de Yoshi va traverser différents monde grâce à son vaisseau, l’Odyssey, et tenter de sauver la princesse Peach.

Jeudi 26 octobre à 15 heures précise, l’embargo autour du jeu tombait et la presse française et internationale pouvait (enfin !) dire au monde tout le bien qu’elle pensait de "Super Mario Odyssey". Florilège.

L’Univers

Le Monde (William Audureau) :

"Chaque monde est ainsi une invitation à revisiter les codes du jeu de plateforme, à travers un thème tantôt classique – la mer, les montagnes, le ciel – tantôt loufoque et décalé – mention spéciale au volcan de fruits et légumes. Dans sa première partie, celle qui consiste à collecter juste assez de lunes – le carburant du vaisseau de Mario – pour aller corriger l’infâme Bowser, "Super Mario Odyssey" remplit admirablement sa mission, plonger le joueur dans un état de découverte, de surprise et d’excitation permanente."

Le Journal du Geek (Pierre Maugein) :

"C’est ce qui fonctionne le mieux dans "Super Mario Odyssey", ce sentiment de niveaux organiques qui perdent pour beaucoup une thématique (monde de glace, d’eau, etc.) pour gagner une ambiance. Un peu à l’image de "Mario Galaxy", les différents niveaux sont des mondes à part entière, sans frontières internes qui abritent des myriades de petits bouts de level design spécifiques, contenus dans un tout aussi cohérent."

Les capacités de Mario

Gameblog (Thomas Pillon) :

"En balançant nonchalamment son couvre-chef sur à peu près n'importe quel ennemi, Mario en prend alors le contrôle et profite à l'envi de ses capacités insoupçonnées : Chomp, Bullet Bill, Tank ou Bouche d'égout (!), personne ne sera en mesure de résister à votre gai galurin. Les équipes de Nintendo ont une nouvelle fois été touchées par la grâce, puisque ce seul twist permet d'un coup d'un seul de démultiplier les possibilités offertes par les vastes environnements qui s'offrent à vous : planer, conduire, s'étirer, tirer, tout devient possible et pensable, sans que cela ne trahisse jamais l'esprit original de la série."

Jeuxvideo.com (Anagund) :

"Phases de plates-formes de plus en plus complexes et ingénieuses, courses folles, séquences de tir, jeux de réflexion… les cas sont tellement variés qu’il serait bien trop long d’essayer de tous les décrire. Mais dans la finalité, "Super Mario Odyssey" varie tellement les concepts que l'on reste constamment surpris. Là où certains jeux ont basé tout leur gameplay sur une seule idée essorée jusqu’à sécheresse, "Odyssey" nous offre une originalité toutes les dix minutes."

Le densité

Gamekult (Puyo) :

"Pour les boulimiques de la récompense, ce nouveau Mario s'apparente donc à un gros banquet, où le premier service, jusqu'au générique de fin, ne serait qu'un hors-d'oeuvre. Franchement court en ligne droite (moins d'une dizaine d'heures), dans la mesure où les niveaux sont de taille assez inégale pour gonfler la liste, "Mario Odyssey" ne se dévoile vraiment qu'au second run, quand on prend la mesure de la quantité pharaonique de défis et d'étoiles, pardon, de lunes, qu'il restait à engloutir. Le plaisir de la redécouverte, celui que l'on prend à passer au peigne fin chaque mètre carré avec un ou plusieurs indices sur la carte, directement marqués pour certains, monnayés en pièces ou en amiibo pour les autres. Auquel cas la durée de vie gonfle deux à trois fois, comme les pectoraux de Mario en plein soleil."

Les contrôles

Polygon (Philip Kollar) :

"J'ai eu une seule frustration mineure : les contrôles. Laissez-moi être clair et dire que les contrôles ne sont pas foncièrement mauvais, mais étant donné l'important nombre d'actions disponibles pour Mario, il y a, disons, beaucoup à apprendre. Certain mouvements complexes peuvent demander d'utiliser en même temps trois boutons ou plus, à presser tous simultanément, ou au contraire à relâcher en même temps, au bon moment. Et, plus énervant, quelques options nécessitent d'utiliser le motion control."

Conclusion :

C'est beau. Nintendo, en faisant revivre des personnages vieux de plus de 20 ans, comme Mario ou Link dans "Zelda: Breath of the Wild", n'arrive pas simplement à faire vivre sa Switch ou redonner de l'élan à son univers et ses personnages. Non, les Japonais créent, ou vont créer, une émulation (durable ?) dans l'industrie vidéoludique. Comment ne pas prendre exemple sur autant de créativité ? Comme le soulignent nos confrères du Temps, dans un article plus porté sur la philosophie de Nintendo que sur un test pur et dur, "Breath of The Wild" et "Super Mario Odyssey" ont ceci de commun qu'ils proposent un voyage, une exploration, une découverte perpétuelle. Mais contrairement à nombreux autres open-world, où l'on se perd dans l'univers à la recherche de quêtes, le jeu ne dirige jamais le joueur. Il le laisse découvrir, redécouvrir, parcourir, s'émerveiller. Et c'est là toute la saveur de ce "Super Mario Odyssey".

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