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Deux attentats perpétrés mardi à Bagdad, à quelques heures d'intervalle, ont fait au moins 27 morts et une centaine de blessés, dont des femmes et des enfants. L'EI a revendiqué l'une des deux attaques commises dans la capitale irakienne.

Près de 30 personnes ont été tuées et une centaine d'autres blessées, mardi 30 mai, dans deux attentats survenus à quelques heures d'intervalle à Bagdad. L'un des deux attentats a été revendiqué par l'organisation État islamique (EI).

Mardi peu après minuit, un kamikaze a fait exploser un véhicule piégé devant un marchand de glaces populaire dans le quartier de Karrada, dans le centre de la capitale irakienne, ont précisé des responsables de la sécurité. "Le bilan s'est alourdi à 16 morts et 75 blessés dont des femmes et des enfants", a indiqué l'un d'eux. Des images publiées sur les réseaux sociaux témoignent de l'impact dévastateur de l'explosion, qui a projeté des débris de l'autre côté de la rue.

L'EI, via son agence de propagande, a revendiqué l'attaque visant "un rassemblement de chiites", une communauté de l'islam considérée comme hérétique par l'organisation jihadiste sunnite.

Le ramadan endeuillé

Quelques heures plus tard, une voiture piégée garée sur le pont des "Martyrs", l'un des principaux ponts de la capitale, a explosé. "Onze personnes ont été tuées dans l'explosion de la voiture piégée qui visait les civils", a précisé un officier de la police, en faisant état de dizaines de blessés. Celui-ci n'a pas encore été revendiqué, mais son mode opératoire rappelle celui de l'EI.

Ces attaques se sont produites en plein mois de jeûne musulman du ramadan, souvent endeuillé en Irak par des attentats jihadistes. Malgré la pression croissante et ses revers sur le terrain, notammment à Mossoul, où les jihadistes tentent de résister à l'avancée des forces armées, l'EI reste capable de frapper en menant des attentats meurtriers.

Avec AFP