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Le torchon brûle entre l'agence française antidopage et l'UCI

Alors que l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) et l'Union cycliste internationale (UCI) travaillent ensemble pour la première fois sur la Grande Boucle, la première accuse la seconde de complaisance envers certains coureurs.

REUTERS - Pat McQuaid, président de l'Union cycliste internationale, a assuré lundi que les superviseurs antidopage de l'UCI ne faisaient preuve d'aucune complaisance envers les coureurs du Tour de France.

Pierre Bordry, le président de l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), a dit au Figaro à paraître mardi: "Il y a un manque de rigueur des superviseurs de l'UCI. On a l'impression que certains font preuve de complaisance à l'égard des coureurs, que la même règle ne s'applique pas à tous."

Joint au téléphone par Reuters, Par McQuaid a dit: "J'ai reçu une lettre de Pierre Bordry, je vais y répondre. Je démens qu'il y ait une quelconque complaisance à l'égard des coureurs lors des contrôles antidopage."

Pat McQuaid a ajouté qu'il se réservait le droit de porter l'affaire devant la justice s'il estimait que l'UCI avait été victime de propos diffamatoires.

Pour la première fois, l'UCI et l'AFLD travaillent main dans la main sur le Tour de France après une première collaboration jugée fructueuse sur Paris-Nice au mois de mars.