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Elon Musk affirme qu’on pourra faire une sieste au volant "dans environ deux ans"

On en sait plus sur le concept de tunnel grande vitesse d'Elon Musk, développé au sein de sa nouvelle société, The Boring Company, mais aussi sur sa vision de la conduite dans un futur proche. Très proche.

Souvenez-vous : en décembre dernier, Elon Musk, vraisemblablement miné par les embouteillages de Los Angeles, avait fait part de son projet de creuser un tunnel sous la ville où il pourrait filer au travail en ligne droite, pédale enfoncée. "Les embouteillages me rendent fou. Je vais construire une machine qui fore des tunnels et commencer à creuser." Venant de l’homme d’affaires sud-africain, on avait tout de suite su que cette petite phrase n’était pas qu’une simple blague rédigée sur Twitter par un homme à bout dans les bouchons.

Nous y voilà. Elon Musk vient de dévoiler plus concrètement, lors d’une conférence TED, la manière dont il s’apprête à révolutionner le transport routier. The Boring Company, société qu’il vient tout juste de créer, sera chargée de la construction d’un tunnel futuriste sous-terrain – et non aérien, comme notre imaginaire collectif nous l’a toujours fait entendre – dans lequel les voitures pourront rouler à plus de 200 km/h et auquel elles auront accès par une sorte d’ascenseur creusé à même la route. Des travaux auraient déjà débuté sur le parking de SpaceX, où un tunnelier aurait amorcé les premières expérimentations.

Si les travaux finis de The Boring Company relèvent encore du concept, Elon Musk a semblé dans cet entretien assez sûr d’une chose : on pourra sauter dans notre voiture autonome, lui donner des instructions et compter sur elle pour nous amener à destination pendant notre sieste "dans environ deux ans".

Un délai qui peut paraître court lorsque l’on connaît les difficultés légales et logistiques que connaissent aujourd’hui les voitures autonomes à se lancer véritablement sur les routes. On imagine donc aisément que c’est bien tout le paysage urbain qui sera amené à être modifié si celles-ci viennent à se démocratiser, comme l'entend bien le patron de Tesla.

Lors de ce talk, Elon Musk est également revenu sur plusieurs sujets majeurs : son ambition, avec SpaceX, de débuter la colonisation de la planète Mars, une étape qu'il juge primordiale dans l'évolution de notre espèce, mais aussi la polémique liée à sa décision de rester membre du comité consultatif économique de Donald Trump, fortement décriée au moment de la prise de fonction du 45e président des États-Unis. "J'ai exploité les réunions auxquelles j'ai participé jusqu'ici pour plaider les causes que sont l'immigration et le changement climatique. Si je ne l'avais pas fait, elles n'auraient pas été à l'ordre du jour. Peut-être que ça ne changera rien, mais au moins, des mots ont été dits", s'est-il justifié.

Ci-dessous, l'intégralité de son intervention :

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