
Le groupe État islamique a revendiqué jeudi l'attaque meurtrière aux abords du Parlement de Westminster, en plein cœur de Londres. Theresa May a, de son côté, confirmé que l'assaillant était né au Royaume-Uni et connu des services de sécurité.
Le groupe jihadiste État islamique a revendiqué jeudi l'attaque qui a fait trois morts la veille à Londres aux abords de Westminster. La piste du "terrorisme islamiste" était privilégiée pour cette attaque, qui a eu lieu un an jour pour jour après les meurtriers attentats de Bruxelles.
La police britannique a identifié l'assaillant comme étant Khalid Masood, un homme de 52 ans, né dans le Kent, dans le sud-est du pays. Ce Britannique vivait depuis peu dans les West Midlands, dans le centre de l'Angleterre, et "ne faisait l'objet d'aucune enquête en cours" mais avait été inculpé à plusieurs reprises notamment pour "possession d'armes", a précisé la police métropolitaine dans un communiqué.
Plus tôt jeudi, la Première ministre britannique Theresa May avait indiqué que l'assaillant, tué lors de l'attaque, avait été surveillé par le MI5 mais n'était plus sur le radar des services de renseignement.

"Nous n'avons pas peur" et "nous vaincrons les terroristes", a encore indiqué Theresa May devant le Parlement britannique lors d'une session à laquelle assistait le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault.
British PM Theresa May: London attacker was British-born and was once investigated by MI5 in relation to concerns about violent extremism pic.twitter.com/QvrM4wM61L
— CNN International (@cnni) 23 mars 2017Les trois victimes ont été identifées. Il s'agit de deux piétons qui se trouvaient sur le pont de Westminster et d'un policier britannique.
La police britannique a annoncé jeudi avoir arrêté huit personnes à différentes adresses, notamment à Londres et à Birmingham. Cette ville du centre de l'Angleterre est connue pour être un fief des islamistes britanniques : l'un des auteurs des attentats de Bruxelles et Paris, Mohamed Abrini, y avait séjourné avant les attaques.
L'assaillant de l'attaque de Westminster, qui a succombé à ses blessures, a agi seul, a indiqué la police. Le bilan a été légérement revu à la baisse et fait état de trois morts, tandis que 29 personnes sont toujours hospitalisées, sept d'entre elles se trouvant dans un état critique.
Un homme barbu vêtu de noir a lancé mercredi en début d'après-midi sa voiture contre la foule sur le pont de Westminster, face à Big Ben, avant de poignarder à mort un policier en essayant de pénétrer dans le Parlement puis d'être abattu.
Il s'agit de l'attaque la plus meurtrière au Royaume-Uni depuis les attentats-suicides du 7 juillet 2005, revendiqués par des sympathisants d'Al-Qaïda, qui avaient fait 56 morts dans les transports en commun londoniens.
Avec AFP