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Invité sur France 24, le 27 janvier, pour décrypter un grand titre de l'actualité, le vice-président du Front national, Florian Philippot, s'est notamment exprimé sur l'affaire Penelope Fillon, le financement de son parti, et sur la sortie de l'euro.

Florian Philippot, vice-président du Front national (FN), était l'invité du Fait du jour, vendredi 27 janvier, sur France 24, pour décrypter un grand titre de l'actualité. Il s'est donc exprimé sur l'affaire Penelope Fillon. La femme du candidat de la droite à la présidentielle est soupconnée d'avoir béneficié d'emplois fictifs en tant qu'attachée parlementaire de François FiIllon, et pour une collaboration à La Revue des Deux Mondes. "C'est aux protagonistes de donner des explications extrêmement claires, ce qui n'a pas été le cas pour le moment, et ensuite la justice fera son affaire", a déclaré Florian Philippot.

Le député européen a également évoqué la société de consultants 2F conseils, créée en 2012 par François Fillon, avant d'être élu député. "La question c'est qui sont les clients de François Fillon dans cette société, et notamment quelles puissances étrangères. (...) Maintenant qu'il veut diriger la diplomatie de la France, on doit savoir quelles puissances étrangères [l'ont] enrichi", a-t-il explicité.

Le vice-président du FN s'est aussi exprimé sur les soupcons de collusion entre son parti et des intérêts étrangers. "Le FN a été chercher des financements là où il pouvait parce que les banques françaises refusent de lui prêter". "On n'a jamais fait de levée de fonds à l'étranger, on avait un emprunt auprès d'une banque privée, tchéquo-russe, il y a quelques années", a-t-il ajouté.

Sur la volonté du FN de sortir de l'euro et revenir à une monnaie nationale, Florian Philippot a réaffirmé vouloir sortir "d'une monnaie qui est un boulet. Aujourd'hui l'euro nous provoque un déficit de compétitivité de 20 % par rapport à l'Allemagne".