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Plus que trois candidats en lice pour la succession d'El Baradei

Alors que les 35 membres du conseil des gouverneurs de l'AIEA se réunissent aujourd'hui à Vienne pour élire le successeur de Mohamed El Baradei à la tête de l'Agence, il ne reste plus que trois candidats en lice.

AFP - Le candidat belge au poste de directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Jean-Pol Poncelet, s'est retiré à son tour de la course à la succession de l'Egyptien Mohamed ElBaradei, a indiqué mercredi un porte-parole de l'agence, Ayhan Evrensel.

Les 35 membres du conseil des gouverneurs de l'AIEA doivent se réunir jeudi au siège de l'agence à Vienne pour élire leur nouveau patron. Un premier vote formel fin mars avait échoué à dégager la majorité qualifiée requise.

Le retrait de M. Poncelet était attendu: l'ancien vice-Premier ministre belge n'avait recueilli aucune voix lors d'un vote "à blanc" début juin. L'ancien représentant slovène auprès de l'AIEA Ernest Petric, qui avait connu le même sort, s'était retiré de la course mardi.

Trois candidats restent en lice: l'ambassadeur japonais auprès de l'AIEA Yukiya Amano, qui avait recueilli 20 voix sur 35 lors du vote à blanc, son homologue sud-africain Abdul Samad Minty (11 voix) et l'Espagnol Luis Echavarri (4 voix). Une majorité des deux-tiers, soit 24 voix, est exigée.

"Par cette décision, M. Poncelet continue à vouloir faciliter le consensus nécessaire au sein du conseil des gouverneurs de l’AIEA en vue de prendre la décision urgente et importante de la nomination d’un successeur à l’actuel directeur général de l’agence", a souligné le gouvernement belge dans un communiqué.

"Au cas où le conseil ne parviendrait malheureusement pas à trouver une issue favorable, M. Poncelet confirme qu’il reste à la disposition des membres du conseil pour toutes consultations qu’ils estimeront appropriées", a précisé cette source.

M. ElBaradei, 66 ans, quittera ses fonctions fin novembre. Il a renoncé à briguer un quatrième mandat après avoir passé douze années à la tête de l'agence onusienne, avec laquelle il a obtenu le Prix Nobel de la Paix en 2005.