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Homer Simpson a changé 191 fois de boulot en 27 ans sans jamais évoluer

Entre son job à la centrale nucléaire et son tas d'autres activités, on aurait pu penser qu'Homer Simpson vivait une vie aisée. Mais la très sérieuse étude économique du site américain Vox prouve que le héros des "Simpson" n'a jamais vraiment évolué.

Homer Simpson est le cliché parfait de la classe moyenne américaine. Et pas seulement parce qu’il vit dans un petit pavillon de banlieue, qu’il porte des jeans et qu’il aime boire de la bière.

Le site américain Vox a étudié en détail les 27 saisons de la série "Les Simpson" sous le prisme économique. Et plus précisement l’emploi et le salaire du père de famille aux yeux globuleux. Ou plutôt devrait-on dire les emplois et les salaires. Car au fil des 596 épisodes et des 27 années d’existence de la série de Matt Groening, Homer Simpson a occupé 191 postes différents, sans compter les emplois saisonniers et les jobs difficilement chiffrables comme "trafiquant de bière".

Car si Homer Simpson gagne autour de 25 000 dollars annuels (soit près de 37 500 dollars ajustés à l’inflation d’après Vox) pour son travail à la centrale nucléaire – d'après un bref aperçu d'une de ses fiches de paie dans la saison 7 –, il a aussi été chef de la police de Springfield, chanteur d’opéra, homme-sandwich publicitaire, assistant personnel de M. Burns ou vendeur chez Foot Locker. De quoi passer d’ultra riche avec près d’un million de dollars de revenus jusqu’à sous le seuil de pauvreté en tant qu'employé d’un takeaway pour 17 000 dollars par an.

"Malgré quelques succès par-ci par-là, il a stagné"

"Si 13% des jobs d’Homer payent plus de 100 000 dollars, 49% le placent dans la classe moyenne, et 38% dans la classe inférieure", rapporte Vox. Et surtout, Homer Simpson a beau avoir rayonné sur tout le spectre économique, "ses revenus ne se sont jamais améliorés – ce qui fait de lui un Américain de la classe moyenne d’aujourd’hui."

"Si les revenus d’Homer ont fluctué d’une manière totalement irrégulière et anormale par rapport au travailleur américain moyen, il n’y a pas eu de vraie tendance à la hausse de ses gains annuels. En d’autres termes, malgré quelques succès par-ci par-là, il a stagné", constate Vox. Une situation économique que vit, dans la vie réelle et plus seulement dans la fiction, toute la middle class américaine depuis plus de 30 ans. "Homer est le paradigme de la classe moyenne aux États-Unis : trois décennies plus tard, il est toujours là où il a commencé".

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