
Le général Horta N'Tam, de l'armée de Guinée-Bissau, a prêté serment en tant que chef de la transition et chef du Haut Commandement à Bissau, le 27 novembre 2025. © Patrick Meinhardt, AFP
Le général Horta N'Tam a été investi jeudi novembre président de la transition et du Haut commandement militaire pour diriger la Guinée-Bissau pendant un an, ont annoncé au cours d'une conférence de presse à Bissau les militaires auteurs d'un coup d'État la veille.
"Je viens d'être investi pour assurer la direction du Haut commandement", a déclaré le général Horta N'Tam, après avoir prêté serment lors d'une cérémonie au siège de l'état-major, où la sécurité a été fortement renforcée, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Des dizaines de militaires lourdement armés ont été déployés sur place.
Les militaires ayant pris le pouvoir ont par ailleurs annoncé à l'AFP la réouverture des frontières. "Toutes les frontières sont ouvertes dès maintenant", a déclaré à l'AFP le général Lassana Mansali, inspecteur général des forces armées, quelques minutes après la nomination à la tête de la junte du général Horta N'Tam.
La Communauté des États de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) a pour sa parte fermement condamné jeudi le coup d'État survenu en Guinée Bissau, trois jours après des élections présidentielle et législatives, le qualifiant de "menace directe pour la stabilité du pays et de la région".
Située entre le Sénégal et la Guinée (Conakry) la Guinée-Bissau déjà connu quatre coups d'Etat et une kyrielle de tentatives de putsch depuis son indépendance en 1974. La proclamation des résultats électoraux a ainsi souvent donné lieu à des mouvements de contestation dans ce pays.
Avec AFP
