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Sept enfants porteurs du virus dans une école parisienne

Sept enfants d'une école parisienne sont porteurs du virus de la grippe A (H1N1). Vendredi, une fillette, qui revenait de Grande-Bretagne, avait déjà été diagnostiquée porteuse du virus. L'école a été fermée jusqu'au 25 juin.

AFP - Sept enfants d'une école du XVe arrondissement de Paris, où avait été détecté un cas vendredi, sont porteurs du virus A/H1N1, a annoncé dimanche la préfecture de Paris.

Une fillette de 10 ans, élève de CM2 de l'école du Cardinal Amette, rentrée le 12 juin d'un voyage scolaire en Grande-Bretagne, avait été diagnostiquée vendredi soir porteuse du virus de la grippe porcine.

Les investigations réalisées ensuite par les autorités sanitaires "ont mis en évidence, au sein de la même classe de CM2, sept enfants porteurs du virus", indique un communiqué. Ce chiffre comprenant le cas de la petite fille.

"Par prévention et afin d'interrompre la chaîne de transmission du virus", les autorités sanitaires ont décidé la fermeture provisoire du groupe scolaire, comprenant l'école maternelle et l'école élémentaire. La réouverture de l'école est prévue le jeudi 25 juin au matin, ajoute le préfecture.

Deux enfants appartenant à des classes différentes de la même école présentent par ailleurs des signes de la grippe, non encore confirmés par les tests biologiques, ajoute le communiqué qui indique qu'une "information sera délivrée aux parents à l'ouverture des portes de l'école" lundi matin.

Tous les enfants ont été hospitalisés afin d'effectuer des tests. Quatre l'étaient encore dimanche en début de soirée. Ils "vont bien" et devraient tous regagner leur domicile dimanche soir ou lundi matin, selon la préfecture.

Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, précise dans un communiqué que "le centre de loisirs situé au sein de ce même établissement scolaire sera également fermé mercredi" et ajoute qu'une "une information sera délivrée aux familles demain matin à l'entrée de l'école par les services de l'Etat et de la Ville".

"S'il convient de suivre l'évolution des faits avec vigilance, aucun élément objectif lié à l'état de santé des enfants ne saurait justifier une inquiétude particulière.", conclut M.Delanoë.