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Après cinq ans de débats, la directive sur le registre des données des passagers aériens (PNR) a été adoptée jeudi par les eurodéputés. Suite aux attaques de Paris et Bruxelles, l'UE cherche de nouveaux moyens de lutte antiterroristes.

Les eurodéputés ont adopté, jeudi 14 avril, l'instauration d'un registre européen des données des passagers aériens (PNR), outil antiterroriste réclamé avec insistance par certains pays européens dont la France. La directive, mise sur la table en 2011 par la Commission européenne, a été votée à une large majorité (461 voix pour, 179 contre, 9 abstentions) par le Parlement européen, réuni en séance plénière à Strasbourg.

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Proposée dès 2011 par la Commission européenne, le dossier PNR (Passenger Name Record, "données des dossiers passagers") a largement divisé les eurodéputés, certains s’inquiétant d’un manque de protection des données personnelles.

Le texte obligera les transporteurs aériens à communiquer des données sur leurs passagers (dates de voyages, itinéraires) aux États européens concernés par un vol depuis ou vers un pays tiers. L'objectif est de détecter des individus qui n'ont pas été soupçonnés de terrorisme par le passé, mais dont l'analyse de ces données révèle un profil suspect.

Il appartiendra ensuite aux États membres d’alerter d’autres pays, si nécessaire. Ils pourront aussi demander des données PNR à d’autres, de leur propre initiative, dans le cadre d’une enquête.
 

Avec AFP