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L'Icorn, un réseau de villes-refuges pour les artistes persécutés, fête ses dix ans à Paris

L'Icorn, un réseau de villes-refuges pour les artistes et journalistes persécutés dans leur pays, fête ses dix ans d'existence et tient son Assemblée générale à Paris du 31 mars au 2 avril.

Paris réaffirme son engagement pour la liberté d'expression en accueillant jusqu'au samedi 2 avril l'Assemblée générale de l'International Cities Of Refuges Network (Icorn), un réseau de villes-refuges pour les artistes persécutés dans leur pays. Une réunion au goût particulier, puisque l'organisation fête ses dix ans d'existence cette année.

Pendant trois jours, des débats autour de la liberté d'expression sont organisés avec des blogueurs et journalistes comme Arifur Rahman (Bangladesh), Sakher Edris (Syrie) ou Orlando Luis Pardo Lazo (Cuba). Toute la programmation est en entrée libre sur réservation, et sera émaillée de concerts et d'ateliers de danse, ou de "goûters-philo", organisés dans tout Paris.

L'Icorn réunit 55 villes, à majorité européenne, qui "s'engagent à soutenir des écrivains menacés et persécutés dans leur pays d'origine durant une période d'une à deux années". Parmi eux, Erol Ozkoray, un journaliste turc condamné à de la prison en Turquie pour avoir dénoncé la répression lors des manifestations de 2014. Il s'est réfugié en Suède grâce à l'Icorn. Sur le plateau de France 24, il déplore les atteintes à la liberté de la presse et d'expression en Turquie et accuse le président turc Recep Tayyip Erdogan d'exercer une "tyrannie théocratique".

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L'Icorn, un réseau de villes-refuges pour les artistes persécutés, fête ses dix ans à Paris

Le réseau, présidé par Peter Ripken, a vu le jour en 2006 à l'initiative de Stavanger en Norvège, la ville de Paris l'a rejoint en 2011.

Avec AFP