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"Comme un boomerang"

Au menu de cette revue de presse internationale, mercredi 2 décembre, le vote du Parlement britannique sur une extension des frappes à la Syrie, l’échange de soldats libanais contre des rebelles du Front Al-Nosra, et le roi des Belges en thalasso.

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On commence cette revue de presse internationale au Royaume-Uni, où le Parlement débat aujourd’hui de l’extension des frappes contre le groupe Etat islamique à la Syrie.
Alors que les forces britanniques mènent déjà des raids aériens en Irak, David Cameron a décidé d'organiser ce vote une fois sûr de disposer d'une majorité suffisante en faveur de cette nouvelle intervention, qui ne fait pas, pour autant, l’unanimité, relève The Guardian, qui évoque «les lignes de front» sur le vote de l’extension des frappes à la Syrie. La direction du parti travailliste a décidé de ne pas donner de consigne de vote, même si le patron du Labour est opposé à ces frappes. Dans une tribune publiée par The Guardian, Jeremy Corbyn estime que le Premier ministre a «échoué à démontrer que des bombardements sur la Syrie produiraient le moindre résultat». «Le rejet de 14 années de guerre désastreuses est un élément majeur du programme sur lequel j’ai été élu chef des travaillistes», explique-t-il, en dénonçant la démarche de Cameron, qui consisterait selon lui à «bombarder d’abord, et parler après». Des accusations auxquelles celui-ci aurait répondu en mettant en garde les députés contre la tentation de voter «aux côtés de Corbyn et d’une poignée de sympathisants des terroristes», selon The Guardian.
La presse britannique est partagée sur le bien fondé de ces nouvelles frappes. «Les Britanniques ne peuvent pas fuir le combat contre le groupe Etat islamique», prévient The Times. «La Grande-Bretagne est sur le point d’entrer dans un conflit en Syrie, dans lequel sa stratégie est basée sur des vœux pieux et des informations insuffisantes. Les frappes britanniques en Syrie seront trop peu nombreuses pour porter un coup réel au groupe Etat islamique, mais sont importantes car elles marquent l’entrée de la Grande-Bretagne dans ce qui pourrait être une guerre longue», titre The Independent.
La Syrie où les rebelles du Front Al-Nosra ont commencé, hier, à libérer seize soldats libanais dans le cadre d’un échange avec des détenus au Liban. L’image des retrouvailles de l’un de ces soldats avec les siens fait la une de L’Orient Le Jour, qui rappelle que «la joie ne peut pas être encore tout à fait totale», puisque sur ces 16 soldats, neuf sont encore aux mains des djihadistes. «Se réjouir pour les uns, ne pas oublier les autres», titre le quotidien libanais, qui parle de 25 détenus islamistes relaxés dans l’échange en cours. D’après le site d’information jordanien Albawaba, Sadja Al-Doulaimi, une ancienne épouse d’Abou Bakr Al-Baghdadi, figure au nombre des prisonniers inclus dans l’échange conclu sous l’égide du Qatar. Elle aurait demandé à rejoindre la Turquie, selon les médias libanais.
En Belgique, une révélation du Canard Enchaîné provoque la polémique. Alors que Bruxelles était en état d’alerte, le palmipède révèle que le roi des Belges était en thalasso, photo du souverain en peignoir, à l'appui. Une photo à la une du Soir, qui critique une «maladresse royale». D’après La Libre Belgique, le Premier ministre a réagi en expliquant que «le Roi s'est tenu informé en permanence de la situation du pays».
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