![Vidéo : rencontre avec des migrants à la frontière entre la Grèce et la Macédoine Vidéo : rencontre avec des migrants à la frontière entre la Grèce et la Macédoine](/data/posts/2022/07/20/1658325517_Video-rencontre-avec-des-migrants-a-la-frontiere-entre-la-Grece-et-la-Macedoine.jpg)
Chaque jour, par milliers, ils tentent de gagner l'Europe pour trouver une vie meilleure. Nos reporters sont allés à la rencontre de migrants à la frontière entre la Grèce et la Macédoine.
Plus de 200 000 personnes ont traversé la Méditerranée pour rejoindre l'Europe cette année. La Grèce est leur première étape. Il y en aura d'autres : Macédoine, Serbie, Hongrie et Allemagne. Ils n'empruntent pas les voies officielles comme nous le montrent Fernande Van Tets, Karim Hakiki et Adel Gastel dans ce reportage réalisé à la frontière entre la Grèce et la Macédoine.
Le poste frontalier officiel entre les deux pays est à quelque dizaines de mètres, mais ces Syriens devront trouver un autre chemin. Il leur faudra parcourir 5 kilomètres pour arriver au village d'Idomeni, un passage clandestin toléré par les autorités grecques.
Les policiers tentent, quant à eux, de canaliser le flux de migrants et les dirigent vers le chemin de fer. Par groupes de 50, ils attendent le feu vert des autorités pour poursuivre leur chemin et quitter la Grèce en quête d'une vie meilleure.
"On va en Macédoine. On traverse la frontière d'Effezoni pour être en Europe. En Suède ou en Allemagne. On a fui la mort en Syrie. On a échappé à la noyade en Turquie. On fuit la cherté de la vie qui nous poursuit partout. Le peuple syrien est humilié", raconte l’un d’eux.
On croise de nombreux enfants sur le chemin de l'exil. Difficile de contrôler ce flux interminable de migrants qui peinent à protéger leurs enfants des risques d'accident. D'après les humanitaires présents sur place, ils sont de plus en plus nombreux à tenter de passer. "Depuis que nous sommes ici, nous avons une moyenne de 2 500 personnes par jour qui traversent. Aujourd'hui, ils sont plus nombreux", explique Lucas Guanziroli, de l’UNHCR, l’agence des Nations unies pour les réfugiés.