Au sommaire de cette édition : en Espagne, le mouvement « Podemos » est vivement critiqué en ligne; les internautes britanniques se mobilisent pour un squelette de diplodocus; et un globetrotter propose de voyager dans le sud-est asiatique en sa compagnie.
ESPAGNE : LE MOUVEMENT « PODEMOS » CRITIQUÉ EN LIGNE
En Espagne, plusieurs dizaines de milliers de personnes sont descendues dans les rues de la capitale Madrid, samedi 31 janvier, pour afficher leur soutien au parti de gauche anti-austérité « Podemos ». Objectif des manifestants : dénoncer la politique menée par le gouvernement de Mariano Rajoy pour faire face à la crise que traverse le pays. Une vaste mobilisation qui est cependant loin de faire l’unanimité auprès des citoyens espagnols qui sont de plus en plus nombreux à exprimer sur la Toile leur opposition à ce mouvement antilibéral.
A l’aide des hashtags #NoPodeis ou #PodemosNoGanara, beaucoup d’utilisateurs des réseaux sociaux s’en prennent en effet ouvertement au parti « Podemos » et à ses défenseurs. Des internautes qui multiplient les messages pour rappeler que ce mouvement anti-austérité ne les représente absolument pas et qu’il ne peut donc en aucun cas parler en leur nom. Des détracteurs de « Podemos » qui pour certains n’ont d’ailleurs pas de mots assez durs pour fustiger les mesures préconisées par ses leaders pour en finir avec la crise. C’est par exemple le cas des auteurs de ces posts publiés sur Twitter qui avancent que l’Espagne ira droit dans le mur si cette formation politique fini par accéder au pouvoir.
Et si la plupart des critiques visant « Podemos » se concentrent sur son programme économique, une partie des citoyens espagnols a choisi, elle, de s’attaquer à la personnalité des responsables du parti antilibéral à commencer par celle de son leader, Pablo Iglesias. Un homme qui, selon ses opposants, ne chercherait qu’à défendre son intérêt personnel et n’hésiterait pas à mentir aux habitants du pays dans l’espoir de les séduire à l’approche des élections régionales et législatives prévues cette année.
GRANDE-BRETAGNE : LES INTERNAUTES MOBILISÉS POUR UN DIPLODOCUS
Le Museum d’histoire naturelle de Londres va déménager son plus célèbre pensionnaire. Baptisée « Dippy », cette réplique d’un squelette de diplodocus qui occupe le hall central de l’institution depuis plus d’un siècle va en effet être exposée dans une autre pièce à partir de 2017, pour laisser place aux ossements d’une véritable baleine bleue. Une décision annoncée fin janvier qui provoque depuis une vaste polémique sur la Toile locale.
Ainsi sur Twitter, le hashtag #savedippy a rapidement été utilisé par des centaines d’internautes pour exprimer leur attachement au mastodonte mais aussi pour partager, avec nostalgie, le souvenir de leur première visite du musée. D’autres affirment de leur côté que le squelette du dinosaure est l’emblème de l’institution, et qu’à ce titre il ne doit donc pas perdre sa place… Des arguments notamment repris dans cette pétition paraphée par près de 30 000 personnes.
Face à ces protestations, certains considèrent au contraire qu’il est largement temps pour le bâtiment de changer de mascotte, à l’image des auteurs de ces messages qui applaudissent l’arrivée des nouveaux ossements. Des partisans du cétacé qui avancent que le squelette d’une baleine bleue n’est pas moins impressionnant que celui d’un dinosaure, et deviendra rapidement aussi célèbre que son prédécesseur.
Un avis partagé, entre autres, par le journaliste britannique Michael Rundle, qui rappelle dans le quotidien en ligne Huffington Post qu’à la différence des diplodocus, les baleines bleues sont une espèce toujours présente dans le règne animal, bien que menacée d’extinction. Mettre l’un de ces mammifères en valeur sera donc bien plus efficace selon lui pour sensibiliser les visiteurs à l’importance de la sauvegarde de l’environnement.
TENDANCE DU JOUR SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX
#SaveYourDaraCampaign est le hashtag utilisé par des centaines d’internautes malaysiens pour critiquer une campagne récemment lancée dans le pays pour inciter les femmes à pratiquer l’abstinence afin d’éviter des grossesses non désirées. Une initiative qualifiée de sexiste et de particulièrement ridicule par une partie des utilisateurs des réseaux sociaux qui estime qu’au lieu de stigmatiser les représentantes de la gent féminine, les autorités locales devraient plutôt mettre l’accent sur la prévention et l’éducation sexuelle pour enrayer ce phénomène.
INFOGRAPHIE DU JOUR
En Californie, il est strictement interdit de conduire sa voiture en portant une robe de chambre. A Chypre, il est illégal de boire de l’eau au volant tandis qu’au Danemark, les conducteurs sont obligés de vérifier qu’un enfant ne dort pas sous leur voiture avant de démarrer… Voici quelques-unes des réglementations les plus étonnantes contenues dans les différents codes de la route de la planète que propose de découvrir cette infographie. Un document que les internautes pourront consulter sur le site visual.ly.
UN SPÉCIALISTE DES PORTRAITS CAPILLAIRES
Rob Ferrel est un coiffeur américain qui ne manque pas de talent comme l’illustrent ces clichés de ses différentes créations. Reproduisant des portraits de personnalités mondialement célèbres comme Albert Einstein et Salvador Dali mais aussi de héros de fiction tels que le « Joker » sur la tête de ses clients, le professionnel du cheveu réalise en effet de véritables œuvres d’art. Des coiffures à découvrir sur le compte Instagram intitulé « Rob the original ».
VIDÉO DU JOUR
Parcourir plus de 4 800 kilomètres à travers l’Asie du sud-est sans avoir à quitter leur canapé… c’est l’expérience que pourront vivre les internautes à travers cette vidéo récemment mise en ligne par Joshua Rapperport. Un clip à découvrir dans son intégralité sur le site Vimeo.