![Le candidat du parti au pouvoir en Namibie élu président Le candidat du parti au pouvoir en Namibie élu président](/data/posts/2022/07/19/1658251753_Le-candidat-du-parti-au-pouvoir-en-Namibie-elu-president.jpg)
Sans surprise, le candidat de la Swapo, le parti au pouvoir en Namibie depuis 24 ans, a été élu président avec 87 % des voix pour un mandat de cinq ans. Son parti a également largement remporté les élections législatives.
Le candidat du parti au pouvoir, Hage Geingop, a été déclaré vainqueur de l'élection présidentielle en Namibie avec 87 % des voix, selon les résultats officiels annoncés lundi 1er décembre par la commission électorale. Il succède à Hifikepunye Pohamba, qui ne pouvait pas se représenter après deux mandats.
Premier ministre pendant douze ans à l'indépendance en 1990, Hage Geingob, 73 ans, était redevenu Premier ministre en 2012.
Le parti Swapo a également remporté plus de 80 % des suffrages aux élections législatives, qui se sont tenues vendredi en même temps que la présidentielle, avec un taux de participation de 72 %.
Parti de la lutte anti-coloniale et anti-apartheid, la South West Africa People's Organisation (l'organisation du peuple de l'Afrique du Sud-Ouest - Swapo) a gagné toutes les élections depuis 1990. Elle a cette fois-ci réussi à améliorer son score électoral de 2009, lorsque la Swapo avait récolté 75 % des votes.
Premier vote entièrement électronique en Afrique
Selon les chiffres publiés sur le site de la commission électorale, la Democratic Turnhalle Alliance devient le principal parti d'opposition, avec 4,8 % des voix.
En forte baisse avec 3,15 % des suffrages, contre 11 % au scrutin précédent, le parti d'opposition Rally for Progress and Democracy (RPD) ne réitère par son score de 2009 qui lui avait permis d'arriver en seconde place.
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Environ 1,2 million de Namibiens étaient appelés aux urnes vendredi dans 4 000 bureaux de vote à travers ce pays d'Afrique australe conquis et administré par l'Afrique du Sud après la colonisation allemande et qui compte une minorité blanche en partie germanophone.
Il s'agissait du premier scrutin entièrement électronique en Afrique. Ce dernier a toutefois connu des ratés puisqu’il a fallu attendre trois jours pour obtenir les résultats définitifs.
Avec AFP