Une dizaine de juifs qui priaient dans une synagogue à Jérusalem ont été attaqués, mardi matin, par deux Palestiniens armés de haches et de couteaux. Quatre fidèles sont morts dont trois Américains et un Britannique.
Deux Palestiniens de Jérusalem-Est, armés de haches et de couteaux, ont attaqué, mardi 18 novembre, une synagogue à l’ouest de la Ville sainte, avant d'être abattus par les forces de l'ordre, a déclaré Micky Rosenfeld, un porte-parole de la police. "Nous considérons cela comme une attaque terroriste", a-t-il poursuivi. La police a confirmé la mort de quatre fidèles. Il s’agissait de binationaux, dont trois Américains et un Britannique. Huit autres personnes ont été blessées.
"Deux terroristes sont entrés dans une synagogue dans le quartier [ultra-orthodoxe, NDLR] de Har Nof armés d'un pistolet, de haches et de couteaux. Ils ont attaqué les fidèles avant d'être neutralisés", a indiqué la police en précisant qu'ils avaient été abattus.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a rejeté la responsabilité directe de cette attaque sur les "incitations à la violence" du Hamas et du président palestinien Mahmoud Abbas. Le chef du gouvernement a par la même occasion prévenu qu'Israël réagirait "avec une poigne de fer à ce meurtre de juifs" en train de prier.
Le secrétaire d'État américain John Kerry a quant à lui dénoncé un "acte de pure terreur, d'une brutalité insensée", et appelé les dirigeants palestiniens à "le condamner" à leur tour.
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Le Hamas et le Jihad islamique saluent l’attentat
Plus tôt dans la journée, le Hamas et le Jihad islamique, les deux principales forces islamistes palestiniennes ont salué cet attentat. Cette attaque est une "réponse au meurtre du martyr Youssef Ramouni", un conducteur palestinien de bus retrouvé mort lundi dans son véhicule à Jérusalem-Ouest, a assuré le Hamas. C'est "une réponse naturelle aux crimes de l'occupant", a assuré de son côté le Jihad islamique.
Dimanche, un policier israélien avait été poignardé dans le dos à Jérusalem d'un coup de tournevis imputé par la police à un jeune Palestinien qui a pris la fuite. Ces agressions surviennent dans un contexte de vives tensions entre Israéliens et Palestiniens à Jérusalem, qui font craindre une troisième intifada.
Avec Reuters et AFP