Bien que les autorités soutiennent que l'épidémie de grippe A (H1N1) soit en "phase de reflux", un cinquième cas de la maladie a été confirmé en France, dans la région parisienne. Les jours du patient ne sont pas en danger.
AFP - La ministre de la Santé Roselyne Bachelot a annoncé mercredi sur LCI qu'un cinquième cas de grippe porcine était confirmé en France.
L'épidémie est "en phase de reflux même si nous devons constater un cas avéré supplémentaire dans notre pays. L'annonce de ce cas fait que notre vigilance doit encore être pleine et entière", a déclaré la ministre.
Le cas de ce patient ne suscite "aucune inquiétude" et celui-ci est "déjà sorti de l'hôpital", a-t-elle indiqué.
Il s'agit d'un patient "francilien", a ajouté Mme Bachelot sans plus de précisions.
Les quatre autres cas confirmés en France l'ont tous été en Ile-de-France.
"Les épidémiologistes nous disent qu'on peut, avec l'arrivée des bonnes et des douces températures, voir un reflux de la grippe dans notre pays. Néanmoins, on peut aussi craindre qu'il y ait un assoupissement du virus et une +reflambée+ à l'automne, ce qui justifie notre vigilance", a déclaré la ministre.
Mme Bachelot a démenti des informations de presse selon lesquelles une partie des stocks français de Tamiflu seraient périmés.
"Sur les plus de 30 millions de traitements antiviraux, il y a très, très peu de produits périmés. Nous avons fait le bilan de tout cela et bien entendu les produits périmés seront changés et nous remettrons les stocks à niveau", a-t-elle assuré.
La ministre s'est prononcée contre un confinement des élevages de porcs ou une restriction du transport de ces animaux.
"La contamination dans notre pays relève de cas qui ont été tous contaminés au Mexique. Il n'y a pas de contamination entre l'animal et l'homme dans notre pays", a-t-elle expliqué.
Interrogée sur le coût de cet épisode de grippe A/H1N1 pour la France, Mme Bachelot a jugé qu'il était "encore trop tôt pour le dire".