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Tayeb Louh, le ministre algérien de la Justice, a annoncé mardi que les enquêteurs étaient parvenus à identifier certains des membres du groupe Jund al-Khilafa, qui avait enlevé le Français Hervé Gourdel, le 21 septembre, puis l'avait assassiné.

Le ministre algérien de la Justice a annoncé, mardi 30 septembre, que certains des ravisseurs de l'otage français Hervé Gourdel, décapité en Algérie le mercredi 24 septembre, avaient été identifiés.

"Les premiers éléments de l'enquête ont permis d'identifier certains des membres du groupe terroriste auteurs de ce crime", a déclaré Tayeb Louh à la télévision publique.

Le 21 septembre dernier, ce guide de haute montagne de 55 ans, avait été enlevé à une centaine de kilomètres à l'est d'Alger par le groupe Jund al-Khilafa, qui l'a ensuite décapité en représailles à l'engagement de la France dans les raids aériens contre l'organisation de l'État islamique.

L'enquête sur l'enlèvement et l'assassinat d'Hervé Gourdel a été confiée, dimanche 28 septembre, à un juge d'un tribunal d'Alger spécialisé dans les affaires de terrorisme et du crime organisé, a également précisé le ministre algérien de la Défense.

Le parquet a requis des mandats d'arrêt à l'encontre des ravisseurs identifiés et une commission rogatoire pour "déterminer le lieu d'où a été postée la vidéo (de l'exécution) sur la Toile", a expliqué Tayeb Louh. Par ailleurs, la justice a ordonné une commission rogatoire afin d'identifier les autres membres du groupe auteur de l'enlèvement et de l'assassinat du touriste français, a-t-il ajouté.

La France avait rejeté l'ultimatum du groupe jihadiste algérien qui avait menacé dans une vidéo de tuer "sous 24 heures" Hervé Gourdel si les frappes françaises contre l'organisation de l'EI n'étaient pas suspendues.

Avec AFP