![Cinq Israéliens tués dans l'assaut du centre culturel juif de Bombay Cinq Israéliens tués dans l'assaut du centre culturel juif de Bombay](/data/posts/2022/07/14/1657783870_Cinq-Israeliens-tues-dans-l-assaut-du-centre-culturel-juif-de-Bombay.jpg)
Cinq otages détenus par des islamistes dans le centre culturel juif de Bombay ont été tués lors de l'assaut engagé par les forces de sécurité indiennes. Selon l'ambassade d'Israël en Inde, les victimes seraient israéliennes.
(AFP) - Cinq otages israéliens, détenus par des islamistes dans un centre culturel juif de Bombay, ont été tués lors de l'assaut conduit par les forces de sécurité indiennes, a-t-on appris vendredi de sources officielles.
"Cinq corps d'otages ont été découverts. Ils sont de nationalité israélienne", a déclaré le numéro deux de l'ambassade d'Israël en Inde, Eli Belotsercovsky.
Les cadavres ont été retrouvés à l'issue d'une intervention des forces spéciales indiennes.
C'est durant cet assaut que les otages ont été tués, a indiqué le chef de la garde nationale indienne J.K Dutt, cité par l'agence de presse PTI.
"Nous avions repris le deuxième étage quand une grenade a été lancée de plus haut. Trois otages ont été tués par les terroristes", a ajouté M. Dutt.
Alors que les forces spéciales continuaient de monter, les islamistes ont tué deux autres otages au 4ème étage, a-t-il précisé.
Jeudi, l'ambassade d'Israël avait affirmé qu'entre dix et vingt Israéliens avaient été pris en otage lors des attaques commises par des islamistes à Bombay.
Le complexe de Nariman House, qui abrite un centre religieux juif orthodoxe du mouvement Loubavich, le Beit Chabad, était une des cibles des islamistes.
Les télévisions indiennes ont montré des images de la foule ovationnant les forces spéciales indiennes alors que ces dernières sortaient du bâtiment abritant le centre juif.
Un responsable des forces de sécurité a cependant appelé la foule à reculer, affirmant que l'opération n'était "pas totalement terminée". Le chef de la police de Bombay, Hasan Gafoor a affirmé que les forces de sécurité continuaient à ratisser le bâtiment "étage par étage, pour vérifier que ça allait bien partout".