Ignorant que le Dafalgan codéiné était un médicament interdit en Géorgie, deux touristes françaises sont actuellement retenues par les autorités judiciaires du pays, dans l'attente de leur procès, pour avoir transporté des antalgiques dans leur sac.
Deux Françaises parties en voyage en Géorgie n'imaginaient pas passer devant la justice du pays pour avoir glissé dans leur sac quelques comprimés de Dafalgan codéiné. L'antalgique prescrit en France pour les maux de tête est pourtant interdit par les autorités géorgiennes qui le considèrent comme un opiacé.
Selon France Info, qui a révélé l'information, une mère de famille habitant près de Strasbourg et une autre Française sont bloquées depuis environ une semaine dans l'attente de leur procès, dont la date n'a pas été fixée.
La mère de famille a raconté, toujours sur France Info, être contrainte de dormir dans sa voiture, devant le commissariat, faute d'avoir pu s'acquitter d'une amende de 2 500 euros. "Je n'en peux plus, je ne sais plus quoi faire. Mes enfants me manquent. Je veux ma liberté", dit-elle.
Paris reste confiant
La France a émis jeudi l'espoir d'un aboutissement rapide de la procédure judiciaire engagée."Notre ambassade à Tbilissi est en contact étroit avec elles et avec leurs proches", a indiqué le porte-parole adjoint du ministère français des Affaires étrangères, Vincent Floreani. "Elle leur a fourni toute l'assistance consulaire possible dans la limite de ce qu'elles souhaitaient et dans le respect de la loi et des règles géorgiennes."
"Elle s'est notamment assurée des conditions de déroulement de la procédure géorgienne, dont nous espérons l'aboutissement rapide", a-t-il ajouté.
L'interdiction par la Géorgie de certains médicaments figure sur le site "conseils aux voyageurs" du Quai d'Orsay, a-t-il rappelé.
Avec Reuters