Dans la nuit de dimanche à lundi, le président américain Obama et le Conseil de sécurité de l'ONU ont appelé Israël et le Hamas à conclure une trêve "immédiate et sans condition", alors que les musulmans s'apprêtent à célébrer la fin du ramadan.
Le président américain Barack Obama a insisté, dimanche, auprès d’Israël pour que son allié accepte un cessez-le-feu "immédiat et sans condition" avec le Hamas dans la bande de Gaza, où les combats ont cessé dans la soirée.
Depuis 23h, heure locale (20h GMT), aucune roquette n'a été tirée de la bande de Gaza, tandis qu'Israël n'a de son côté mené aucun raid aérien, a indiqué, lundi 28 juillet au matin à l'AFP, une porte-parole de l'armée israélienne.
Cette suspension des combats est intervenue à quelques heures de la grande fête musulmane de l'Aïd el-Fitr, qui marque la fin du mois de jeûne du ramadan.
Sur le front diplomatique, après avoir envoyé dans la région son secrétaire d'État John Kerry pour tenter d'arracher une fin du conflit, qui a débuté le 8 juillet, le président américain est personnellement monté au créneau.
Sans ambiguïté, il a, selon un communiqué de Maison Blanche, clairement exprimé auprès du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou "l'impératif stratégique de mettre en place un cessez-le-feu humanitaire immédiat et sans condition, qui mette fin dès à présent aux affrontements et conduise à un arrêt permanent des hostilités".
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L’ONU monte également au créneau
Dans la foulée, le Conseil de sécurité de l'ONU, réuni en urgence, a adopté dans la nuit de dimanche à lundi une déclaration unanime appelant elle aussi à un "cessez-le-feu humanitaire immédiat et sans condition" à Gaza. Le Conseil exhorte Israël et le Hamas à faire durer ce cessez-le-feu pendant toute la durée de la fête musulmane de l'Aïd "et au-delà".
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon a répété "dans les termes les plus fermes" la nécessité d'étendre la trêve déjà observée pendant douze heures samedi.
Depuis le début de la guerre, plus de 1 000 Palestiniens ont été tués, selon les secours palestiniens. L’ONU ajoute que, côté palestinien, trois morts sur quatre sont des civils.
L'armée israélienne, qui a entamé le 17 juillet la phase terrestre de son offensive destinée à anéantir la menace militaire du Hamas et de son allié du Jihad islamique, a perdu 43 soldats. Trois civils israéliens ont également perdu la vie à la suite de tirs de roquettes.
Avec AFP