La CGT et FO ont toutes les deux décidé de ne pas participer à la seconde journée de la conférence sociale qui s’ouvre lundi 7 juillet entre le gouvernement, le Medef et les syndicats, ont confirmé plusieurs sources syndicales.

Au terme d’une réunion qui s’est tenue lundi matin, la direction de la CGT a décidé de ce boycott qui se tiendra mardi, même si son numéro un Thierry Lepaon participera à la réunion prévue lundi après-midi avec le président François Hollande, a appris l'AFP auprès d'une source syndicale.

Thierry Lepaon avait déjà menacé de boycotter partiellement la 3e conférence sociale du quinquennat, vendredi 4 juillet, dénonçant des décisions du Premier ministre Manuel Valls, notamment sur la pénibilité.

Cette décision, une première pour la CGT, doit être officiellement communiquée à l'issue de la rencontre avec le président de la République à 17h.

Le bureau confédéral, direction de la centrale, "a décidé de ne pas participer à la journée de mardi" et la délégation de la CGT se réunira après le discours du président François Hollande, a-t-on appris de même source.

FO également absente des discussions

De son côté, la direction de FO a pris une décision similaire. Son numéro un, Jean-Claude Mailly, participera lui aussi à la rencontre avec le président.

Les dirigeants de FO et de la CGT, comme ceux des autres confédérations, avaient fustigé les décisions annoncées la semaine dernière par le Premier ministre, Manuel Valls, notamment concernant un report partiel du compte pénibilité, sans les avertir. Jean-Claude Mailly a accusé le Premier ministre de "mépris" à l'égard des syndicats.

En préambule de la troisième conférence sociale du quinquennat, le chef de l'État rencontrera lundi après-midi à huis clos les dirigeants de l’ensemble des organisations syndicales (CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC) et patronales (Medef, CGPME, UPA).

Avec AFP