A la Une de la presse française, ce matin, la façon dont l’Elysée et Matignon ont géré ces derniers jours plusieurs dossiers chauds, d’Alstom, à la SNCF, en passant par les intermittents, et l’écotaxe.

Plus de couacs (ou presque)! Libération se réjouit du «changement de méthode» du gouvernement, qui «tranche», d’après le journal, «avec les atermoiements des années Ayrault».

Attention tout de même, prévient le Figaro, la grogne sociale risque de s’étendre  à l’occasion du débat budgétaire, aux bancs de l’Assemblée nationale, où les frondeurs du PS ont bien l’intention de se faire entendre. «Une bruyante tribu» face à laquelle le Figaro demande à Manuel Valls de faire preuve de «fermeté».

Plus de couacs, mais quelques concessions - onéreuses, rappelle le Monde. Le gouvernement a multiplié les gestes pour atténuer les effets des 50 milliards d'économies. Mises bout à bout, ces mesures atteindraient 4 milliards d'euros.

«Et si toute la stratégie économique du gouvernement n’était qu’un simple coup d’épée dans l’eau?» - question posée par Libération, qui évoque le texte que Valérie Rabault, la rapporteure socialiste du budget à l’Assemblée nationale, a présenté il y a quelques jours: d’après elle, les 50 milliards d’économies et la politique de baisse des charges en faveur des entreprises «pourrait entraîner la suppression de 250.000 emplois à l'horizon 2017».

Au parlement européen, cette fois, c’en est fini des espoirs du FN de parvenir à constituer un groupe parlementaire. Le parti avait jusqu’à hier soir minuit pour fédérer au moins 25 députés issus de 7 pays différents. Le parti de Marine Le Pen n’a finalement pas atteint son objectif, d’après le site du Monde.

C’est aujourd’hui que le Conseil d’Etat doit dire s’il valide ou non la décision médicale d’arrêter les traitements de Vincent Lambert, ce tétraplégique de 38 ans, en état végétatif depuis 6 ans après un accident de la route. L’attente de cette décision est l’occasion pour la Croix de revenir sur les interrogations, notamment des chrétiens, face au débat sur la fin de vie.

Enfin l’Humanité revient sur une histoire ancienne, la possibilité que des expérimentations de vaccins aient été pratiquées il y a plusieurs décennies sur des «enfants-cobayes», dans des foyers mère-enfant irlandais catholiques. Une affaire qui a émergé avec la découverte des 796 cadavres d’enfants du couvent de Tuam, qui a donné lieu il y a 15 jours à la création d'une commission d'enquête sur les foyers catholiques irlandais qui hébergeaient les filles-mères et le sort de leurs bébés. Des membres du clergé et du gouvernement irlandais ont demandé à ce que cette enquête soit étendue aux expérimentations de vaccins auxquels auraient été soumis des «enfants cobayes», notamment dans les années 60 et 70. Le nom de  l’entreprise pharmaceutique Wellcome Foundation, devenue GSK, est cité. Le géant britannique dit lui aussi vouloir contribuer à ce que la lumière soit faite.

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