La Première dame des États-Unis a rejoint, mercredi, la mobilisation massive et mondiale #BringBackOurGirls, née le 23 avril sur Twitter, pour demander la libération des plus de 200 lycéennes enlevées au Nigeria.
Comme d’autres grands de ce monde, Michelle Obama appelle à la libération des plus de 200 lycéennes enlevées au Nigeria par les islamistes de Boko Haram.
"Nos prières vont aux jeunes Nigérianes et à leurs familles. Il est temps de #BringBackOurGirls [Ramener nos filles, NDLR]", a tweeté, mercredi 8 mai, la Première dame des États-Unis d’Amérique.
Une mobilisation massive et mondiale est née sur Twitter et Facebook pour demander la libération des jeunes filles. Le mot-clé utilisé sur ces réseaux sociaux, #BringBackOurGirls, est apparu le 23 avril, selon le site Mashable. Depuis le 1er mai, il a été mentionné plus de 1,2 million de fois sur Twitter. Il compte plus de 2 500 mentions supplémentaires chaque heure et la tendance va à l'accélération.
Les États-Unis envoient des renforts au Nigeria
Après l'annonce du rapt de huit autres adolescentes dans la nuit du 5 au 6 mai, le président américain, Barack Obama, a indiqué, mercredi, qu'il allait envoyer des forces de sécurité américaines pour aider le gouvernement de Goodluck Jonathan à retrouver les lycéennes enlevées à Chibok.
itSon homologue français, François Hollande, lui a emboîté le pas évoquant que Paris "fera tout pour aider le Nigeria". Une "équipe spécialisée" est disponible pour aider aux recherches, a précisé peu après le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius. Le gouvernement britannique a également annoncé l'envoi d'une équipe d'experts sur le terrain. Quant à la Chine, elle a également proposé son aide pour lutter contre "le terrorisme".
En attendant le déploiement de l’aide étrangère, la police nigériane a offert, mercredi, 50 millions de nairas (215 000 euros) à quiconque fournirait des informations permettant de retrouver les otages. Le département d'État américain a indiqué disposer d'informations selon lesquelles les adolescentes auraient été emmenées dans des pays voisins. Une déclaration qui fait écho aux informations - non confirmées - de responsables locaux à Chibok précisant que les captives avaient été vendues comme épouses à des combattants islamistes du Cameroun et du Tchad.
Avec AFP