Au terme d'un match peu rythmé, le Stade rennais s'est qualifié pour la finale de la Coupe de France au détriment de Grenoble, un but à zéro. Les Bretons rencontreront le vainqueur du match Toulouse-Guingamp, au Stade de France, le 9 mai.
C'est un air marin venu de Bretagne qui a soufflé sur le Stade des Alpes pour cette première demi-finale de la Coupe de France. Plus mûrs et plus lucides que leurs hôtes grenoblois stressés et incapables de se créer des occasions, les Bretons se sont logiquement imposés.
Sous les banderoles de soutien aux ouvriers des usines de Caterpillar, le round d'observation entre les deux équipes ne dure que vingt minutes. Puis, à la suite d'une reprise de volée complètement manquée du Rennais Romain Danzé, son coéquipier Olivier Thomert remet de la tête le ballon sur la trajectoire du gardien grenoblois qui le repousse tant bien que mal. Mais, malheureusement pour les locaux, Moussa Sow exploite le hasard à son avantage et ouvre la marque.
Tendus, les Grenoblois ont du mal à entrer dans le match. Ce sont dans les dernières minutes de la première période qu'ils sont les plus dangereux. À deux reprises, le Camerounais Pierre Boya crée le danger chez les Bretons, mais ces tentatives restent vaines.
À la reprise, c'est encore Rennes qui montre le visage le plus serein. Mais le match aurait pu basculer à la 68e minute quand, sur une action de Courtois, Boya - encore une fois - manque de peu son centre à l'intérieur des 16 mètres.
Alors que Grenoble peine à construire une action, les Bretons subtilisent le ballon sur un contre. Leroy, qui a traversé tout le terrain, sert Thomert, mais l'attaquant de pointe, manquant de lucidité, laisse filer le ballon dans les bras de Le Crom.
Dans les derniers instants de la partie, au moment où les Grenoblois trouvent un peu de folie, un fumigène jeté sur l'arbitre assistant finit de casser leur dynamique. Ce sont finalement les Rennais, plus lucides, qui iront disputer la finale au Stade de France, le 9 mai prochain.